Mirlin's Hourglass
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Mary Nilson
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Mary Nilson
Mary Nilson

Feuille de personnage
Statut sanguin: Sang-Mêlé
Baguette magique: Aubépine, crin de licorne, 25 cm, flexible
Lieu de résidence: France, Rouen
Médicomage
https://mirlinhourglass.forumactif.com
Messages : 154
Date d'inscription : 02/07/2017
Age : 32
MessageSujet: Mary Nilson Mary Nilson Icon_minitimeMar 1 Aoû - 1:02
Mary
Nilson
Identité
  • Prénom : Mary
  • Nom : Nilson
  • Nom de jeune fille: Doherthy
  • Sexe : Féminin
  • Âge : 33 ans
  • Espèce : Humaine
  • Nationalité : Britannique
  • Statut de sang : Sang-Mêlée
  • Baguette : Bois d'Aubépine, crin de licorne, 25 cm, flexible
  • Métier : Médicomage [Sainte Mangouste - Accidents Matériels]

  • Patronus : Chat « Sacré de Birmanie »
  • Particularité Magique : Animagus  (Chat = Sacré de Birmanie)
Scolarité

NOTES AUX BUSES/ASPICS/DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE

  • Astronomie : Acceptable
  • Botanique : Optimal
  • Défense Contre les Forces du Mal : Optimal
  • Histoire de la Magie : Effort Exceptionnel
  • Métamorphose : Optimal
  • Potions : Optimal
  • Sortilèges Optimal
  • Vol : Acceptable
  • Arithmancie : Optimal
  • Étude des Runes : Efforts Exceptionnels
  • Option 3 : Optimal
  • Clubs/équipe/distinction/etc : Préfète de Serdaigle (5ème année) puis Préfète-en-chef (7ème année)

RP (Histoire, Physique, Caractère)
Chapitre 1

Une petite résidence tranquille dans les rues de l'ancienne Rouen, en France, que rien dans son apparence ne distinguait de ses semblables. Alors que la nuit était tombée, assise dans un siège de cuir ancien et un peu craquelé, une silhouette d'un mètre soixante-deux était située proche de la fenêtre. Bien que la télévision moldue ait été allumée, elle ne la regardait pas, ses yeux bleus perdus dans le vague. Un visage fin et aux traits délicats était dessiné par la danse des ombres et de la lumière fournie par la petite lampe électrique moldue, sa peau plutôt pâle renforcée dans la pénombre de la pièce. À l'image de son esprit, la grande pièce du duplex était généreusement garnie d'un mobilier sobre, et fonctionnel, aux couleurs boisées et chaleureuses, invitantes, les murs blancs invitant la lumière. Bien qu'elle disposait d'un trousseau assez bien fourni, la couleur qu'elle affectionnait était celle de la tenue qu'elle portait en ce jour, en dehors du travail : une élégante robe de velours bleu-violet, rehaussée par un chapeau assorti, qui laissait voir une partie de ses cheveux blonds liés dans un chignon tressé, ses pieds recouverts par de fines bottes hautes de cuir. Un sac à main reposait non loin, sur le divan voisin. La maisonnée de quatre pièces, bien que grande et invitante, lui semblait pour le moment terriblement vide, et ses yeux bleus contemplaient de temps à autres les places vides de l'autre fauteuil et du divan de l'espace salon, qui auraient pu accueillir ses amis, sa famille ou plus encore son époux et leur fille... que l'ambition des uns lui avait arrachés.

Ses lèvres délicates se fleurirent pourtant en un doux sourire quand elle se redressa, enchantée par une perspective de plus en plus proche : elle pourrait revoir sa chère et tendre enfant, dans un habile stratagème mis en place par ses rares amis restants afin de contourner la justice magique, condamnée pour un crime qu'elle n'avait pas commis. Qu'ils étaient stupides ! Comment elle, fervente médicomage, patriote britannique, mère et épouse aimante, aurait-elle pu s'abaisser ou même trouver intérêt à tuer un homme politique sorcier de sang pur qu'elle ne connaissait que de nom, et encore ? Son "cher" beau-frère avait eu de la suite dans les idées ! Mais dans une calme résolution et détermination, elle chassa ces noires pensées pour d'une part se concentrer sur la joie prochaine de revoir et recevoir sa fille pour les vacances, et d'autre part sur son espoir infaillible d'un jour retrouver son époux et amant de longues années. Leurs vieux amis communs, Arthur et Rosalynn Morrison, étaient fort bons de se risquer dans cette entreprise, et Mary se demandait encore comment un jour elle pourrait leur retourner la faveur afin d'honorer leur vieille amitié. Derrière le visage de la médicomage stricte, ferme mais juste, se dessinait ainsi en privé celui d'une mère attentive, aimante et protectrice envers sa progéniture et les enfants, ou se muait parfois en celui d'une épouse esseulée par l'infortune, et rongée autant par la solitude, l'impuissance que la mélancolie. Patiente toutefois, elle avait gardé courage tout au long des sept années de cavale, d'exil et d'expatriation politique. On avait encore besoin d'elle, de ses compétences et de ses connaissances... mais surtout, sa douce Elena avait besoin de son appui, trop tôt privée de son père. Et les maigres nouvelles que parvenait à lui transmettre Arthur à propos de son époux lui faisaient tant bien que mal garder espoir et attendre ce dernier : il n'était certainement pas libre, mais au moins il était encore en vie et ils ne comptaient pas l'abandonner à son sort.

Elle devait rester droite, digne et fière, comme la trentenaire britannique l'avait toujours été et comme ses parents auraient voulu qu'elle demeure. Hélas, ils avaient disparu bien des années de cela, victimes de la soif de vengeance, de folie meurtrière et d'ambition dévorante du frère de son mari, Robert Nilson. Bien qu'une conclusion de responsabilité n'ait pas été atteinte depuis toutes ces années, et l'affaire refermée faute de conclusion, elle n'avait jamais oublié cette autre injustice qui leur avait été portée simplement parce que son père était né-moldu, aussi excellent maîtrise des potions fut-il, et sa mère une épouse de Né-Moldu, une Sang-Pur "traîtresse à son sang" selon les plus conservateurs de la société sorcière anglaise. Hélas, elle ne put jamais vérifier ses soupçons, leurs ennemis étaient bien trop haut placés ou bien trop malins pour laisser des traces qu'elle pourrait retourner contre eux. Ses beaux-parents, qu'elle avait appris à apprécier et respecter avec les années, étaient eux-aussi partis, frappés par le même ennemi qui avait commis le crime d'aller versé le sang de sa propre famille sur les terres-mêmes de la demeure ancestrale des Nilson. Elena n'avait ainsi jamais pu connaître réellement l'un ou l'autre de ses grands parents, au grand regret de Mary qui respectait leur ouverture d'esprit et leur érudition. Et la jeune mère anglaise enrageait en silence des complots de son beau-frère concernant sa fille, essayant de son mieux quand elle l'avait auprès d'elle de rectifier les torts accomplis, les mensonges prononcés, et de panser ses plaies physiques mais surtout psychologiques. Ce qu'elle apprenait directement par Elena ou plus souvent indirectement par les Morrison ne faisait que croître sa détermination à faire avancer son propre procès par le biais de sa deuxième meilleure amie, l'avocate féministe de renom Susan Boyle. Hélas, les choses traînaient trop en longueur à son goût, et aussi patiente fut-elle, Mary perdait patience au bout de ces sept longues dernières années.

Chapitre 2

L'époque passée lui manquait. Elle avait toujours gardé de doux et bons souvenirs de Poudlard, école où elle avait effectuée l'intégralité de sa scolarité. Moins ennuyée que les Nés-Moldus au vu de son état de Sang-Mêlée, bien que les insultes sur les origines moldues de son père fusaient, Mary avait été une élève brillante au sein de la maison bleue et bronze qui l'avait accueillie, Serdaigle. La jeune sorcière se distinguait de sa mère par la grande ambition qui la transportait : elle voulait ni plus ni moins que devenir Médicomage, une profession encore fortement réservée aux hommes et aux Sangs Purs dans les moeurs sociales des années 1940-1950, de cet après-guerre et de la Guerre Froide qui sévissait encore entre les États Américains, l'Europe et l'URSS. Elle ne voulait pas se contenter comme sa mère d'un simple rôle d'infirmière : elle voulait l'élite, et que Merlin en soit témoin, elle ferait tout en ce sens ! Dans le Poudlard Express elle fit la connaissance de celles qui deviendraient avec les années ses deux meilleures amies : une Gryffondor passionnée et n'ayant pas sa langue dans sa poche, Rosalynn Turner - devenue par la suite Morrison - et une future comparse Serdaigle, la brillante mais caractérielle Susan Boyle. Bien qu'elle ne partageât absolument pas leur goût du vol sur balai ou pire encore du Quidditch - en raison de son vertige pathologique - elle appréciait leur compagnie, leurs discussions et leurs débats. Plutôt jolie jeune femme, Mary eut la déconvenue de connaître assez tôt les ennuis associés à l'art de courtiser les demoiselles dont était si friands les étudiants masculins de Poudlard, toute maison comprise. Nombreux furent ainsi ceux qu'elle repoussa, d'abord avec diplomatie pour les plus compréhensifs... puis avec un peu plus de poigne verbale ou magique pour ceux qui insistaient trop. Ah, elle avait toujours eu une petite aisance avec les sortilèges et les potions, une petite fiole ou petit maléfice bien placés pouvaient calmer les ardeurs les plus brûlantes !

Ses yeux bleus se portèrent par la suite vers une photographie de baptême, présente sur l'un de ses meubles proches et déjà vieille de maintenant treize ans. À ses côtés, radieuse dans son tailleur et jupe longue, se trouvait notamment un homme dont la grandeur de la taille était soulignée par la petitesse de la sienne, dix-huit centimètres exactement les séparant. Les cheveux sombres, les traits secs mais le regard noisette pétillant de malice et de bonheur. Son visage était proche du sien, et ses bras placés sous les siens afin de s'assurer que ni elle ni leur enfant ne tombent, ce dernier lové entre ses propres bras. Leur fille, qu'ils avaient tant voulue et attendue malgré les risques encourus de transmission héréditaire de la lycanthropie affectant son époux... qui était désormais devenue une belle, jeune adolescente vive d'esprit, bien que frappée par plusieurs sources de pression familiale. Elena avait tant repris à son père, dont le teint brun sombre de sa chevelure, elle était son soleil, la prunelle de ses yeux et leur très cher trésor chéri depuis sa naissance. Son attention se focalisa par la suite vers l'homme de la photo, un regard empli de tendresse et de mélancolie : Alan Nilson...

L'homme de sa vie, mais aussi au départ un élève turbulent et qui adorait se mettre excessivement en avant. À l'époque, nul n'aurait été assez fou pour imaginer qu'un jour ils finiraient par dormir ensemble, pire encore se marier et avoir un enfant. Quand il avait tenté de sortir avec elle en troisième année, il s'était illustré autant par ses éclats - au Quidditch, de ses origines, de ses aptitudes aux sortilèges, de sa popularité - que par sa médiocrité aux yeux de la Sang-Mêlée. Ah, tant de potentiel gâché par sa flemmardise, tant de créative mise à de mauvaises fins... elle n'avait pas manqué ainsi de lui rappeler sa place, et qu'il n'était pas digne d'elle. Bien que plutôt douce et diplomate d'ordinaire, le Serdaigle avait été pour elle source d'irritation et de lassitude les dernières semaines. Oh, il semblait avoir compris le message puisqu'il l'avait laissée tranquille par la suite, et quand bien même elle crut qu'elle n'aurait plus jamais affaire à lui, la suite lui prouva qu'il était capable de devenir quelqu'un de bien... quand il le voulait bien ! Elle n'eut même pas de remords, estimant qu'il trouverait bien assez rapidement une autre rose à butiner comme les autres abeilles de l'école. Mary estimait n'avoir pas assez de temps à lui consacrer, toute orientée à ses objectifs et son désir d'excellence scolaire.

Mais il la surprit, le bougre, quand elle commença à voir son nom affiché parmi les dix puis cinq premiers aux résultats des examens de Poudlard, se rapprochant dangereusement dans plusieurs matières de la première ou deuxième place qu'elle occupait depuis un bon moment, notamment en sortilèges, en DCFM et en métamorphoses. D'abord piquée, elle fut ensuite encore plus enhardie à renforcer ses efforts pour maintenir sa place tout en aidant quand elle le pouvait les plus jeunes ayant des difficultés scolaires. Cet esprit de compétition crût tout au long des mois qui suivirent, jusqu'à ce que Mary ne daigne accepter de revoir un tant soit peu son jugement très critique envers le Sang Pur en quatrième année. Harcelée par ses deux amies, qui prenaient grand soin à vouloir lui prouver l'influence indirecte qu'elle avait eue sur l'incroyable progression scolaire et comportementale de Nilson, Mary accepta bon grès mal grès d'accorder à Nilson la possibilité de passer une après-midi avec elle en sortie à Pré-Au-Lard. Elle se souvenait encore...


À Alan Nilson
J'ai ouïe dire de ton étonnante progression scolaire, et j'ai apprécié ton attitude lors du travail pratique de Métamorphoses.
Je compte me rendre à Pré-Au-Lard lors de la sortie prochaine. S'il en est de même pour toi, souhaiterais-tu
m'accompagner au cours de celle-ci ? Attendant ta réponse d'ici vendredi,

Mary Doherthy


Finalement cela avait été un bon moment, bien meilleur que ce à quoi elle aurait pu s'attendre. Le Serdaigle avait visiblement préparé le petit rendez-vous, et Mary dut reconnaître qu'elle n'avait pas été indifférente à ses efforts et qu'elle avait bien plus apprécié sa conversation et leurs discussions qu'au cours de l'année précédente. Ils avaient aussi beaucoup plus à discuter, maintenant qu'il était plus sérieux, et elle fut intriguée par son projet très sérieux de devenir Auror plus tard, métier des plus recherchés et exigeants ! Ils se revirent de plus en plus fréquemment, finissant par tisser une bonne amitié et par constituer un petit groupe avec leurs amis respectifs : Arthur, Susan et Rosalynn, représentant ainsi les maisons Gryffondor et Serdaigle dans une rare entente inter-maisons. Toutefois, elle ne finit par sortir réellement avec Nilson qu'en cinquième année, suite à un piège monté par Morisson et Turner ayant conduit Alan et elle dans la Salle sur Demande, dont elle eu la surprise de voir apprêtée pour un repas romantique, alors qu'elle pensait y rejoindre Rosalynn pour l'aider à avancer un Travail Pratique très important en Sortilèges. Oh, elle fit payer fort cher aux piégeurs leur insolence ! ... mais la soirée fut excellente, et Alan confirma la sympathie et la certaine inclination qu'elle commençait à lui porter. Après un agréable repas et d'intéressantes discussions, elle conclut la soirée en accordant un baiser sur les lèvres de son camarade. Ainsi commença une relation qui perdurerait encore de nombreuses années, et qui perdurait encore de nos jours, Mary ayant fait le choix d'attendre son époux, autant de temps que nécessaire.

Chapitre 3

Les deux dernières années de sa scolarité furent plutôt calmes, sur le plan scolaire tout du moins. Après avoir été Préfète deux années durant, elle fut nommée en septième année Préfète-en-Chef de Serdaigle, en égard à ses résultats scolaires exceptionnels, sa bienveillance envers ses camarades et les plus jeunes, et son comportement exemplaire. Cette distinction était alors peu commune pour des sorciers et sorcières qui n'étaient pas des Sangs-Purs, même au sein d'une maison reposant autant sur le mérite intellectuel. Déterminée, elle demeura ferme sur ses objectifs et ses positions quant à sa carrière future de Médicomage, peu importe les difficultés sociales qui se présenteraient à elle, et oeuvra plus fort encore dans ses études pour garder sa place de major de promotion, avec des adversaires de plus en plus résolus à la même excellence. Ces deux dernières années à Poudlard filèrent à la vitesse d'une étoile filante, en compagnie du petit groupe d'amis peu orthodoxe qui s'était consolidé entre Rosalynn, Susan, Arthur, Alan et elle. La septième année fut d'autant plus occupée à la préparation des ASPIC mais aussi du projet de mariage dont rêvaient Alan et elle, malgré leurs craintes - infondées, comme la suite le révéla - de confrontation au refus de leur famille respective, si opposées en statut social, idéologies et origines. Les vacances furent occupées dans ces deux grandes directions. Il n'était plus le temps de se distraire, mais de construire son avenir. Ainsi Mary put donner sa main à celui qu'elle aimait l'été suivant sa diplomation de Poudlard, une cérémonie célébrée en grandes pompes sur les terres du domaine des Nilson avec la contribution de chaque famille des mariés. Elle eut l'originalité de voir l'union de deux couples plutôt que d'un seul, une excentricité de Rosalynn vue d'un bon oeil des patriarches, y voyant là un moyen de célébrer ensemble ces réjouissances, de renforcer les liens entre les différentes maisons et familles mais aussi de réduire les frais des cérémonies. Mary n'y trouva rien à redire pour sa part, enchantée à l'idée de partager cet instant unique avec ses proches. Ce furent des festivités grandioses, qui imprimèrent une marque éternelle et éclatante dans la mémoire de la Sang-Mêlée.

Un sourire empreint d'une triste mélancolie se tissa sur ses lèvres alors que, dans un "Accio" silencieux, elle fit venir à sa main gantée la photographie encadrée, en noir et blanc, sur une commode proche. Oeuvre sorcière, les deux couples récemment unis souriaient avec éclat au photographe, égayés par une jeunesse radieuse et optimiste, certains d'un avenir stable et radieux. De sa main libre, elle effleura en une délicate caresse les traits de l'homme auquel elle donnait son bras, en costume sobre et élégant contrastant avec la blancheur et la splendeur simple et raffinée de sa robe et de son voile relevé de mariée. Ce bonheur si cher à son coeur, et qu'on lui avait pourtant arraché avec la plus infâme cruauté. Pourtant, nulle larme ne vint perturber le léger fard de ses joues ou la légère touche de mascara noir soulignant son regard bleu, ses traits austères et graves. Elle n'avait plus de larmes à verser, tant elle avait pleuré par le passé. Mais il en faudrait plus pour l'abattre. Elle ne comptait pas cesser la lutte qui l'opposait à leur vieil ennemi de sitôt. Ce moment de félicité manqua d'être troublé par les simagrées de son beau-frère, Robert, comme elle l'apprit le lendemain de la bouche d'Alan et ce qui ne renforça pas son opinion de l'ignoble et insolent personnage aux yeux de la jeune femme.

Elle fut par la suite acceptée comme Médicomage stagiaire à Sainte-Mangouste, au vu de ses résultats exceptionnels obtenus à Poudlard et de sa forte volonté, où elle dut apprendre à prendre sa place et s'imposer sans pour autant se mettre les personnes essentielles à dos afin de pouvoir mener à bien ses ambitions professionnelles. Alors qu'Alan et Arthur entraient tous deux à l'Académie des Aurors de Grande-Bretagne, Mary était pour sa part fort occupée par son office à Sainte-Mangouste et ne voyait que fort peu ses deux vieilles amies, Susan Boyle s'étant lancée de plein pied dans ses hautes études de barreau en tant qu'avocate du monde sorcier et Rosalynn ayant finalement décidé pour sa part de poursuivre une carrière d'Oubliator au Ministère de la Magie. Lentement mais sûrement au cours de ses deux années d'internat à temps plus que plein à Sainte-Mangouste, elle put obtenir un rang de Médicomage, tout d'abord à l'accueil et au tri des blessés de l'illustre institution, avant de rejoindre finalement le service des Accidents Matériels et de s'y spécialiser.

À votre propos
  • Prénom/Surnom : Chloé
  • Sexe Lady
  • Multi-Compte ? : Oui (Dorea B. Potter, Rosalynn Morrison, Elena Nilson et Alan Desoya)
  • Feat du personnage : Amanda Abbington ~ Mary Morstan (Sherlock)
  • Comment avez-vous connu le forum ? : Je l'ai fondé.
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Mary Nilson
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MessageSujet: Re: Mary Nilson Mary Nilson Icon_minitimeMar 1 Aoû - 1:03
Suite
Chapitre 4

Cependant, l'infortune les frappa une première fois deux ans après leur départ des bancs de l'École de Magie de Grande Bretagne : alors que la sorcière était de service, une collègue de la section liée aux blessures par créatures magiques vint la chercher en toute hâte. En écoutant la nouvelle qu'elle lui transmit, le teint de Mary était devenu de plus en plus blême et ses yeux bleus de plus en plus empreints d'une vive inquiétude que ses collègues avaient fort rarement vu auparavant. Sans même attendre la confirmation de l'aval de sa supérieure, la Sang-Mêlée devint une tornade dorée et émeraude alors qu'elle se précipita vers la section de sa collègue : elle venait d'apprendre que son cher époux avait été grièvement blessé... et frappé par la morsure maudite d'un loup-garou, en mission. Elle demeura à son chevet, veillant sur lui alors qu'il était inconscient, remplacée en attendant par une collègue, anxieuse derrière son calme apparent propre aux médicomages dans des situations difficiles professionnellement ou émotionnellement. Pourtant, sûre de ses sentiments et de son affection à son égard, elle ne le jugea pas différemment et demeura en soutien, le garantissant de son amour et de son souhait de poursuivre leur relation en dépit de cet incident qui changerait de manière irréversible leur quotidien. Ne faisant jamais les choses à moitié, Mary travailla d'arrache-pied à développer sa connaissance théorique des lycanthropes, des blessures qu'ils infligent, et des moyens de les repousser ou de les contenir afin de se préparer à cette nouvelle réalité qui serait la leur une fois par mois. Ce fut aussi à cette époque, bien qu'elle n'en toucha mot à personne, qu'elle commença à se renseigner sur le rituel des Animagi, bien déterminée à accompagner celui qu'elle aimait dans ces périodes nocturnes plus difficiles encore que ses humbles menstruations. Hélas, son emploi-du-temps chargé et sa propre vie de famille ne lui permirent pas de le poursuivre, et elle dut mettre en repos le projet secret, en dehors de ses propres préoccupations quant à sa capacité à donner naissance à un enfant, après deux ans d'insuccès en la matière.

Mais son insécurité se révéla non-fondée quand, quelques mois après la re-consolidation de son couple avec Alan au vu de sa nouvelle condition, elle découvrit avec joie qu'elle attendait un enfant. Avec émotion, elle se souvenait fort bien de la joie tangible d'Alan à cette annonce, qui l'avait serrée dans ses bras et faite virevolter, avant de s'inquiéter de son état de femme enceinte et de faire preuve de trésors d'affection, de patience et de soutien bienveillants. La nouvelle fut accueillie à grands éclats de joie par leur entourage, à commencer par les grands-parents de la nouvelle venue chez les Nilson-Doherthy, qui s'organisèrent ainsi qu'une ruche d'abeille pour préparer l'arrivée prochaine de la petite. Bien que laborieuse et passionnée dans son travail, Mary daigna tant bien que mal accepter de prendre une pause "congé maternité" en tant que médicomage, réduisant depuis la découverte de sa grossesse jusqu'aux six mois de cette dernière son temps ouvré à un mi-temps, puis un tiers-temps et enfin un congé entiers pour les trois derniers mois de la grossesse. Ce ne fut assurément pas la période où la jeune femme fut la plus facile à vivre, hyperactive de son état comme elle s'en souvenait avec amusement. Quoiqu'il en fut, la petite bientôt prénommée "Elena" se plut à n'en faire qu'à sa tête et décida de venir au monde une dizaine de jours avant la date prévue pour l'accouchement, contrecarrant les plans de naissances simultanées de sa vieille amie Rosalynn, alors enceinte du petit Duncan. Assurément, les deux enfants, l'une Sang-Pur et l'autre Sang-Mêlé, furent attendus avec impatience et reçus dans la plus grande allégresse de leur famille et cercle d'amis proches... à l'exception de son beau-frère Robert bien entendu. Mais de manière fort fâcheuse, à l'époque elle avait sous-estimé le degré de menace qu'il représentait et incarnerait une fois son principal opposant écarté.

Hélas, sa chère fille n'eut guère le plaisir de pouvoir réellement connaître ses grands-parents. Peu de temps après sa naissance, ses grands-parents paternels - Andrew et Maureen Doherthy, ses propres parents - trépassèrent lors d'un suspicieux accident considéré comme une explosion accidentelle issue du laboratoire de création de potions de son père, au sous-sol de leur petit manoir. Bien que Mary s'époumona à expliquer en vain aux enquêteurs sorciers envoyés par les Aurors à quel point il était impossible que son père puisse causer une telle maladresse menant à l'incident, précautionneux et virtuose des potions qu'il était, elle ne put jamais à sa grande frustration obtenir réponse ou réparation au tort commis. Ce fut le premier signe d'un mauvais pressentiment qui la gagnerait de plus en plus, comme une menace tapie dans les ombres et qui n'attendait qu'une chose : une baisse de leur vigilance pour les frapper à nouveau. Quelques temps plus tard, comme une sinistre malédiction, ce furent ses beaux-parents si appréciés qui furent abattus, assassinés alors qu'ils étaient partis en congés dans l'une des résidences secondaires des Nilson, dans des circonstances si obscures qu'elles ne purent trouver de réponses aux yeux des enquêteurs qui se penchèrent sur cette nouvelle affaire affectant les membres de la maison Nilson. Là encore, la dernière des Doherthy trouva que le travail avait été bâclé, mais peut-être que son point-de-vue de proche des victimes affectait son objectivité. Qui était-elle pour pouvoir se prononcer sur des enquêtes criminelles liées à des malfrats de haute voltige ? Ce fut l'occasion où elle eut l'opportunité de revoir son si cordialement détesté beau-frère Robert, qui avait visiblement pris pour épouse une Sang-Pur aux idées très conservatrices et arrêtées. Instinctivement, elle s'était tenue à distance et en réserve auprès de son époux, ses bras serrés de manière protectrice autour de leur fille Elena encore poupon à l'époque, guère loquace mais très à l'écoute de ce qu'il se disait.



Chapitre 5

La pluie tomba, frappant d'un doux clapotement de plus en plus soutenu la vitre de verre de sa fenêtre, le tonnerre grondant au loin alors que la chaleur devenait étouffante au sein de la petite maison. La sorcière esseulée se recroquevilla un petit peu dans son fauteuil, rajustant la petite couverture de laine qui recouvrait le haut de ses jambes. Cela faisait déjà sept ans depuis la dernière fois qu'elle avait pu voir de ses propres yeux, toucher, embrasser et étreindre son époux, retenu pour une raison qu'elle peinait à comprendre à la terrifiante prison des pays de l'Est, Nurmengard. Sa disparition soudaine l'avait grandement inquiétée, et ce n'est que par le biais d'Arthur qu'elle avait pu apprendre quel sort avait été réservé à son pauvre époux, à son grand désarroi et sa froide colère envers ses détracteurs. Mary avait essayé d'obtenir tous les recours dont elle avait connaissance de la loi sorcière et des traités diplomatiques de la Grande-Bretagne pour réclamer des explications officielles, des recherches de son disparu ou pour le rapatrier, mais ses requêtes avaient toutes été déclinées en raison du "statut particulier" de son Auror de mari en raison de la mission très sensible de ce dernier, dont elle n'avait pu connaître la nature. La sorcière lutta durant deux années entières pour protéger le patrimoine de son époux de l'avarice et des ambitions de Robert, ce dernier renversant la situation avec une efficacité terrifiante, comme doté d'appuis trop hauts placés pour être seulement approchés. Nombreuses furent les tentatives d'assassinat perpétuées contre sa toute jeune fille ou elle-même, malgré la soit-disant "protection rapprochée" conférée par le gouvernement, et une manqua même de tuer Mary et Elena dans une résidence secondaire des Nilson dans les Highlands. En pleine nuit, les pleurs et cris terrifiés d'Elena éveillèrent Mary, très tôt inquiétée par une odeur de brûlé croissante, la fumée et les flammes perceptibles. Après avoir alerté les secours d'un sortilège d'étincelles dans les cieux, Mary s'était précipitée sans réfléchir et malgré les protestations de ses rares voisins droit dans les flammes, terrorisée en entendant les cris de sa fille. Se protégeant de son mieux avec la magie contre la chaleur, les vapeurs toxiques, la fumée et les flammes cauchemardesques en forme de chimères, dragons et autres monstruosités, elle parvint jusqu'à la chambre de la petite Elena et ne dut leur survie mutuelle qu'à la présence de runes gravées au sol près du lit de la petite fille. Sans aucune hésitation, elle posa fermement ses mains sur le brasier incandescent qu'était devenu au toucher le plancher à l'emplacement des runes et concentra toute sa magie dedans pour forcer leur activation, se focalisant sur son désir de protection et parvenant tant bien que mal à dresser une protection runique contre les flammes de magie noire. Tout du moins, elle le put assez longtemps pour que les Aurors puissent maîtriser et étouffer les flammes de magie noire, la demeure dévastée et en cendres ne laissant voir qu'une seule pièce encore presque debout, avec une petite catatonique et une mère épuisée et quelque peu brûlée au sol, laquelle s'effondra bientôt au sol d'épuisement magique le plus complet. Elle ne reprit connaissance que faiblement à Sainte-Mangouste, hospitalisée dans la Section des blessures causées par sortilèges. Comme Mary eut le soulagement de l'apprendre, la petite Elena de 8 ans n'eut aucune séquelle, physique tout du moins. Sur le plan psychologique en revanche, sa fille en développa une peur viscérale du feu, incluant celui bénin dans le foyer d'une cheminée ou d'un feu de camps. Elle-même... n'en était pas revenue indemne, et la tentative d'assassinat était gravée dans sa chair à l'instar de signes de feu sur la roche. En effet, une bonne partie de son dos avait subi des brûlures du second degré profond "moldu" aggravées par la nature magique obscure du sortilège, de même que ses mains scarifiées à jamais. Mais elle ne le regrettait cependant pas, la vie de sa fille valait bien toute blessure endurée pour sa protection.

Sous l'insistance d'Arthur, de collègues de Sainte-Mangouste et de plusieurs Aurors au fait des tentatives de meurtre sur la famille du patriarche Nilson, elle dut se résoudre au déchirement d'être transférée à l'Hôpital de Brocéliande, en Bretagne française, afin à la fois de bénéficier d'excellents soins par les accords bilatéraux France-Royaume Uni dans les soins magiques et d'être éloignée des griffes de ses détracteurs qui tenaient à sa mort. Cependant, elle ne put prendre sa fille avec elle, du fait qu'Elena avait été inscrite par ses parents à sa naissance à Poudlard, et ainsi ne pouvait quitter le territoire britannique avant d'avoir complété sa scolarité à l'école de magie anglaise, comme le rappela sans attendre son "estimé" beau-frère. Si elle ne put s'opposer à cette clause, elle ne se retint pas pour refuser le contrat de mariage que voulut intenter Robert pour contraindre Elena à épouser son propre cousin James Nilson, et par ce biais récupérer à la majorité de la jeune fille toute la fortune des Nilson et ses titres selon le testament laissé par Gilbert et Margaret Nilson. Elle fut un peu plus rassurée quand Arthur, en son titre de Parrain, et Susan en tant que Marraine, marquèrent également leur ferme opposition, permettant de suspendre son exécution jusqu'à la majorité sorcière d'Elena, à ses 17 ans. Cependant, seule la signature du Patriarche actuel des Nilson permettrait de détruire ou d'imposer le contrat, mais Mary n'avait pas perdu espoir que son cher et tendre lui revienne un jour.

Sa protection fut assurée par un sortilège de Fidelitas, Mary choisissant comme Gardien du Secret le meilleur ami d'Alan et parrain d'Elena, Arthur Morrison, seul en mesure de faire face aux assaillants des Nilson en sa nature de Capitaine Auror expérimenté, qui soit à ses yeux suffisamment digne de confiance. Cependant, Rosalynn et Susan furent au courant de cet accord, et coopérèrent étroitement pour veiller à la préservation indirecte de ce secret tandis que la deuxième représentait officiellement Mary sur le plan légal en vertu des poursuites judiciaires lancées par Mary, hélas toujours sans réponse en cette année de 1960.

Cela prit de nombreux mois pour que la sorcière puisse se remettre, gardant toutefois des cicatrices profondes et visibles sur son dos et ses mains, qui depuis sont toujours respectivement recouvert et gantées. Aidée par ses propres appuis et réseaux, Mary s'installa à Rouen et travailla auprès de l'Hôpital de Brocéliande, qui la recruta en contrat déterminé au vu de ses aptitudes certaines de médicomage et de sa volonté à ne pas demeurer inactive. Regagnant lentement mais sûrement une modeste autonomie financière et indépendance, la trentenaire se sentait bien seule quand sa fille ou ses trois proches amis ne pouvaient lui rendre visite et l'informer des nouvelles du monde sorcier anglais. Savourant chaque rare semaine de vacances communes avec la petite Elena, qui grandit jusqu'à devenir une jeune adolescente dans la fleur de l'âge, elle se dévoua pendant près de cinq ans à reprendre le rituel animagus, déterminée à le compléter en prévision de sa crainte que sa fille ait hérité de la lycanthropie de son père... mais aussi pour un projet secret afin de déjouer son expatriation. Tout en acquérant une deuxième spécialisation en médicomagie, liée aux créatures magiques, elle put terminer le rituel en secret et se métamorphoser ainsi en chat, dont seule sa fille eut la connaissance lors de l'été 1960, quand elle lui rendit visite en secret une petite semaine avant la rentrée pour sa troisième année à Poudlard. Mère protectrice et proche de sa fille, malgré leur éloignement Mary maintint une correspondance soutenue avec Elena et insista pour participer à la couverture des besoins et à l'éducation de sa fille, et quelle ne fut son inquiétude en apprenant la mort suspecte advenue à Pré-Au-Lard, frappant un ancien élève de Poudlard.

L'espoir lui revint sous la forme d'une lettre que lui envoyait Arthur - et par son biais, Rosalynn - dans leur correspondance régulière. La missive indiquait, citait-elle, que "le cabot qu'ils connaissaient bien était enfin rentré à la niche". Filant la métaphore employée par le meilleur ami de longue date des époux, Mary fût partagée entre les larmes de joie qui scintillaient dans ses yeux et le sourire qu'elle ne pouvait pas retenir. Lisant entre les lignes, elle comprit que leur connaissance commune était enfin de retour, par elle-ne-savait-quel-miracle, qu'elle était en vie bien qu'amochée et amaigrie, et qu'elle reprenait des forces sous la protection du foyer des Morrison, et qu'il y a de solides chances que cette connaissance puisse trouver des portes ouvertes à Poudlard. Arthur et Rosalynn lui demandaient de continuer à rester en sécurité, le temps que la situation d'Alan et d'elle soient régularisées en Angleterre.

Mary ne comptait cependant pas attendre davantage, terrée en France. La sorcière estimait avoir été déjà bien assez patiente.

Lors d'une rare décision impulsive, Mary décida de mettre en branle son plan secret, avec la complicité partielle de sa fille. En ce but et afin de la protéger tout personnellement, tout en lui tenant compagnie, la sorcière décida de prendre une année sabbatique, officiellement pour se reposer d'un surmenage et officieusement pour quitter le territoire incognito. Ainsi, elle accepta de quitter sa forme humaine pour se mouvoir en celle de son animagus, un chat racé Sacré de Birmanie que par taquinerie, sa fille appela "May" quand elle lui en laissa l'opportunité. Après un entraînement de longue haleine sur le plan comportemental pour ne pas ternir sa couverture, "May" suivit ainsi Elena quand celle-ci revint en Angleterre pour la rentrée. Une nouvelle année commençait, pour la mère comme pour sa fille.

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Alan Nilson
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MessageSujet: Re: Mary Nilson Mary Nilson Icon_minitimeMer 2 Aoû - 13:44
Félicitations, ta fiche est validée ! Smile

Je t'invite à rédiger désormais tes fiches de RP et de liens, et je te souhaite de bien t'amuser en RP. Wink
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MessageSujet: Re: Mary Nilson Mary Nilson Icon_minitime
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Mary Nilson
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