Mirlin's Hourglass
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Meryl Morrison
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Meryl Morrison
Meryl Morrison

Feuille de personnage
Statut sanguin: Né-Moldu
Baguette magique: Bois de Sorbier, ventricule de dragon, Rigide, 28 cm
Lieu de résidence: Londres ou Poudlard
Serdaigle [3ème année]
Serdaigle [3ème année]
Messages : 21
Date d'inscription : 28/08/2021
MessageSujet: Meryl Morrison Meryl Morrison Icon_minitimeSam 28 Aoû - 9:51
Meryl
Morrison
Identité
  • Prénom : Meryl
  • Nom : Morrison
  • Sexe : Féminin
  • Âge : 13 ans
  • Espèce : Humain
  • Nationalité : Britannique
  • Statut de sang : Né-Moldue;
  • Baguette : Bois de Sorbier / Ventricule de dragon / Rigide / 28 cm;
  • Métier : Élève de Serdaigle (3ème année)
  • Particularité Magique : Aucune
Scolarité

NOTES DE L’ANNÉE PRÉCÉDENTE

  • Astronomie : Acceptable
  • Botanique : Optimal
  • Défense Contre les Forces du Mal : Acceptable
  • Histoire de la Magie : Effort Exceptionnel
  • Métamorphose : Effort Exceptionnel
  • Potions : Optimal
  • Sortilèges Optimal
  • Vol : Effort Exceptionnel
  • Étude des Runes: Option choisie
  • Arithmancie : Option choisie
  • Soins aux Créatures Magiques : Option choisie
  • Clubs/équipe/distinction/etc : Batteuse de l'équipe de Quidditch de Serdaigle & Club de journalisme
 
RP (Histoire, Physique, Caractère)
Chapitre 1

Meryl appréciait l’obscurité. Si la pénombre était rassurante en ce qu’elle éclairait, même partiellement, ce qui l’entourait, elle lui évoquait souvent des moments très désagréables. Le silence de la pièce était aussi rassurant que la couverture qui recouvrait les épaules fines de l’enfant… enfin, pas le silence complet. Il était plus rassurant pour elle d’entendre la respiration de celui aux côtés de qui elle avait pris son premier souffle et poussé son premier cri. Le monstre n’approchait pas quand son frère jumeau était présent, aussi Meryl était enchantée de partager sa compagnie le plus clair de son temps dès qu’ils étaient de retour à la maison, une fois revenus de leur école primaire. Alan n’aimait pas plus qu’elle leur père, aussi n’étaient-ils que trop heureux lorsque ce dernier partait en mission pour l’armée britannique quelques semaines. Leur mère Grace semblait presque revivre au cours de ces brèves accalmies. Elle était toujours plus rayonnante dans ces moments de grâce. Meryl avait remarqué que leur mère était bien plus attentive à eux en l’absence de leur père, ils sortaient plus souvent tous les trois à l’extérieur, et elle les emmenait avec elle à la bibliothèque de quartier.

La bibliothèque avait toujours été l’un des endroits préférés de Meryl, au grand dam d’Alan qui préférait courir dans tous les sens ou aller jouer à l’extérieur. Il l’avait d’ailleurs vite entraînée dans ses parties de football, malgré les complaintes des autres garçons qu’une fille n’y avait pas sa place et devrait aller jouer à la marelle ou à la corde à sauter. Meryl ne s’était alors jamais privée de tirer fort dans le ballon rond droit dans les buts pour leur faire comprendre qu’elle était au moins une toute aussi bonne joueuse qu’eux. Si elle était moins impulsive et belliqueuse que son jumeau, cela ne voulait pas dire qu’elle ne savait pas se défendre si on venait l’embêter. Alan lui avait appris en secret quelques attaques et mouvements de jambes de boxe à sa demande pour qu’elle puisse se défendre, tout comme elle-même essayait de l’intéresser davantage aux leçons de l’école et à la lecture. Au moins ses efforts et ceux de leur mère n’avaient-ils pas été entièrement vains puisque son jumeau avait fini par s’intéresser aux bandes dessinées américaines de super-héros, les comics. Les bibliothécaires étaient toujours gentilles avec eux, ils pouvaient être eux-mêmes et elle sentait bien que sa mère était dans son élément, au sein de tous ces rayonnages regorgeant de livres par milliers. Meryl avait chéri ces petits moments précieux, avec leur mère qui les emmenaient au marché avec elle, faire les courses en grande surface, et qui prenait même le temps de faire la cuisine avec elle. Leur mère était belle, à ces moments-là, même si Meryl pouvait sentir une légère différence dans la manière dont elle les abordait, Alan ou elle. Sans doute était-ce involontaire, songeait-elle avec le recul du temps, mais leur mère Grace était plus à l’aise avec Meryl qu’avec son jumeau. Elle lui disait souvent qu’il fallait qu’elle fasse de belles études, qu’elle soit belle et sage, pour avoir un bel avenir et trouver un meilleur parti. C’était aussi beaucoup de pression, comme si elle se projetait en elle. Ces petits bonheurs, hélas, prenaient radicalement fin dès le retour en permission de leur père.

Meryl n’avait jamais pu oublier, ni pardonner au monstre. Elle n’était pas moins en colère qu’Alan.

Avant leur neuvième anniversaire, Meryl n’aimait pas rentrer plus tôt de l’école ou de son club de gymnastique ou encore de danse, ce qui étonnait beaucoup ses copines d’alors. Alan n’était souvent pas encore rentré de son propre club de football ou de boxe. Leur mère n’était pas rentrée et les fois où elle l’était, elle n’était pas en état de s’occuper d’eux quand le monstre était là. Le monstre était possessif, le monstre était colérique, le monstre était cruel. On ne pouvait jamais lui échapper. La petite fille de l’époque l’avait vite compris, tout comme elle avait fini par réaliser l’étrangeté du regard de leur père quand il l’observait, avec trop d’insistance. Avec le temps, la figure trouble du père se troublait toujours plus en celle du monstre. Il y eu le regard de trop, puis les gestes de trop. Meryl ne savait pas comment réagir. Elle avait bien essayé d’en parler à leur mère, et si cette dernière était horrifiée, elle ne faisait jamais rien. Elle avait essayé, une fois. Les hurlements et les bruits qu’ils avaient entendu ce soir-là avaient été plus terribles que jamais, et l’expression de leur mère plus éteinte et plus boursoufflée, tuméfiée que jamais. Meryl s’était tue, elle avait peur. Elle voyait bien qu’Alan était inquiet et lui posait des questions, mais elle gardait toujours le silence. Elle voulait le protéger des griffes du monstre, sans se douter que lui-aussi… lui-aussi, mais différemment que leur mère et elle. Le monstre l’agressait lui aussi, mais moins insidieusement qu’elles deux. Et quand ce n’était pas elle… c’était sa mère, voire avant ou après elle. Le monstre était insatiable. Les pattes du monstre se faisaient tantôt écrasantes, tantôt lacérantes quand elles se posaient sur elle, lui arrachant ses vêtements. Des années après, il arrivait encore à Meryl d’en faire des cauchemars.

Sa mère à l’étage, sur un lit, la bave aux lèvres, les yeux rougis, ternes. Le monstre délesté de sa fourrure, qui lui déchiquetait ses vêtements et la laissait nue, face à lui, ses yeux féroces, puis la plaçait de force sur ses genoux, avant de la dévorer comme le ferait un prédateur face à sa proie.

Cela ne se reproduirait jamais. Plus jamais elle ne serait la proie de qui que ce soit. Plus jamais.
Meryl s’en était toujours voulue de ne pas s’en être rendue compte, tout comme Alan se reprochait toujours de ne pas s’en être aperçu non plus… et au fond, elle savait qu’ils n’auraient rien pu y faire. C’étaient de mauvais souvenirs, d’une mauvaise période qu’aucun d’entre eux n’aimaient évoquer.

Leur première expérience du monde sorcier, auquel l’Auror qui était intervenu chez eux, n’avait pas été particulièrement plaisante puisqu’ils avaient été amenés au Ministère de la Magie anglais. Si leur père avait été maîtrisé et amené en détention, ils avaient dû être séparés de leur mère pour que cette dernière puisse obtenir un examen médical approfondi. C’était assez stressant pour Meryl à l’époque, mais elle avait fait de son mieux pour rester calme et réduire ses tremblements, contenir sa honte tenace. Elle n'était pas à l’aise en compagnie d’adultes qu’elle ne connaissait pas, même s’ils ne leur avaient fait aucun mal, et refusait de lâcher la main de son jumeau toute aussi crispée dans la sienne.

Ils avaient été emmenés dans différentes salles d’un département que l’Auror bienveillant leur avait indiqué être le département de la Justice Magique. Au début ils voulaient les séparer, mais Alan et elle avaient opposé une telle résistance qu’ils avaient fini par y renoncer au moins pour les examens psychologiques. Meryl avait détesté les examens physiques, malgré la délicatesse de la médecin qui l’avait auscultée. La sorcière avait vraiment essayé d’être douce et patiente avec elle, mais Meryl avait été tant traumatisée qu’elle n’avait pas été très coopérative. Il avait fallu un long moment avant qu’elle ne fasse minimalement confiance à la guérisseuse et accepte de la laisser l’ausculter avec la promesse qu’elle ferait le plus rapidement possible. Ce fût avec soulagement qu’elle avait accueilli la nouvelle qu’Alan et elle seraient ensemble pour le prochain examen. Deux personnes étaient présentes dans la pièce où ils furent emmenés, en plus d’Arthur Morrison, le sorcier qui les avaient conduits jusqu’ici.

L’un des hommes leur avait posé beaucoup de questions à l’époque, assez gênantes pour son frère et elle car elles effleuraient des vérités et des sujets qui les dérangeaient. Alan était tout aussi récalcitrant qu’elle, ils ne répondaient pas souvent aux questions ou de manière évasive, leurs mains serrées. L’autre homme présent dans la pièce ne disait aucun mot et les observait tour à tour avec attention. Elle avait vu son frère se braquer quand les questions le gênaient trop, se murant dans le silence en confrontant du regard leurs interlocuteurs alors qu’il devait sentir son propre inconfort, tandis que Meryl préférait rester muette quand elle ne souhaitait vraiment pas répondre ou donner des éléments peu précis en omettant les éléments qui la traumatisaient, ses yeux bleus évitant ceux des sorciers. Les mots du sorcier évoquaient de très mauvais souvenirs avec une trop grande netteté et, de ce qu’elle avait appris d’Alan par la suite, il avait ressenti la même expérience de son côté. Les jumeaux avaient, inconsciemment, préféré la défensive face à l’évocation de ce qu’ils avaient traversé de trop longues années durant, et compté être les seuls à connaître l’entièreté de leur sombre secret, ce côté obscur qu’ils voulaient enterrer au plus profond de leur cœur et au fond de l’abîme de leur mémoire. Cela avait enragé Meryl à l’époque d’apprendre qu’Alan avait été battu par leur père dans l’espoir que le monstre ne s’en prenne pas à elle ou à leur mère, tout comme Alan avait été furieux quand elle lui avait révélé que le monstre avait abusé d’elle à plusieurs reprises tandis qu’elle espérait qu’ainsi, le monstre ne s’en prendrait pas à lui ou à leur mère. Leur mère n’était, à leur connaissance, jamais intervenue pour empêcher leur père de les maltraiter. Ils avaient été en colère plus envers le monstre et eux-mêmes qu’envers l’autre, furieux de leur impuissance à protéger l’autre malgré leurs efforts.

Ils n’avaient pas révélé grand-chose, et pourtant les sorciers s’étaient fait leur avis puisqu’ils n’avaient pas souhaité réitérer les examens. Avec le recul du temps et de ses propres recherches personnelles, Meryl soupçonnait que l’un des sorciers qui les avaient reçus était doté du don de legillimencie et sans qu’ils ne parlent, avait obtenu d’une manière ou d’une autre dans leurs esprits les éléments de réponse qu’ils cherchaient. Elle n’avait pas encore assez d’éléments pour étayer sa théorie, la documentation était aussi rare que très incomplète et imprécise sur la prise en charge dans ces cas particuliers. Elle n’avait pas voulu poser la question directement à Arthur, estimant qu’elle pourrait la trouver par elle-même et elle ne souhaitait pas envenimer leur lien par une réponse qui risquerait de la déranger et, sans l’ombre d’un doute, profondément énerver son jumeau qui n’apprécierait pas la façon de faire.  

Tout ce qu’elle savait et tout ce qu’elle voulait retenir pour l’heure, c’était qu’ils avaient pris leur décision. Ce qu’ils avaient appris quelques temps plus tard de la voix d’Arthur lui-même, d’un ton qui écartait toute possibilité de mensonge de sa part, c’était que leur mère avait été jugée incapable de veiller sur eux en raison de sa santé mentale précaire, tandis que leur père avait été jugé trop dangereux pour récupérer leur garde et être laissé en liberté. Leur père, le monstre, avait été interdit de les approcher et avait été condamné, de ce que leur avait dit des années plus tard Arthur, à la suite d’une petite séance du Magenmagot à l’emprisonnement à perpétuité à la prison d’Azkaban. L’Auror avait voulu, ainsi, les rassurer que la justice les eût entendus et qu’ils n’auraient plus affaire à lui. Meryl avait appris depuis ce qu’était cette infâme et redoutée geôle sorcière, mais ne ressentait aucune compassion pour autant à l’égard de leur géniteur. Il était là où les monstres comme lui étaient.

Elle avait été plus inquiète à l’époque de savoir si Alan et elle allaient être séparés quand il avait été question de les placer en famille sorcière. Certains sorciers du ministère songeaient à cette possibilité que refusaient les jumeaux, qui ne voulaient pas être séparés et encore moins dans ce monde inconnu. Arthur avait visiblement pris leur défense et obtenu gain de cause auprès de nombreux efforts. Elle n’avait jamais trop su quelle avait été sa plaidoirie face à ses collègues du Ministère, mais le sorcier que tous deux respectaient avait réussi à décrocher l’assurance qu’ils ne seraient pas séparés et garantissait cette dernière en obtenant lui-même leur garde. Même si cela avait été plus pour la forme, Meryl avait apprécié que l’Auror les ait consultés, Alan et elle, pour savoir si cet accord leur convenait.

Sans hésitation et au même instant, après un échange de regards, Alan et Meryl avaient accepté.

Après des procédures sans nul doute longues et compliquées, Arthur était parvenu à entériner le processus et avait officialisé leur adoption conjointe. De ce qu’elle s’était renseignée par la suite auprès de Rosalynn, son épouse, les critères qui avaient été considérés par les autorités avaient été la stabilité de leur foyer, le fait qu’ils avaient déjà un enfant, qu’ils travaillaient tous deux au ministère et qu’Arthur était lui-même un Né-Moldu, ses parents étant moldus, donc à même de les prendre en charge.

Arthur et son épouse Rosalynn étaient donc devenus leurs parents adoptifs et leurs tuteurs, tandis que Duncan devint un frère pour eux. Doté d’un bon fond, d’une certaine vivacité d’esprit qu’appréciait Meryl et d’un esprit espiègle qui plût tout de suite à son jumeau, le fils d’Arthur et de Rosalynn devint très rapidement un frère de cœur à défaut d’être de sang. Duncan parvint, avec son bon caractère, sa joie de vivre et son ouverture d’esprit à devenir leur meilleur ami. Ce furent cinq belles années qui s’ensuivirent, l’inquiétude et la méfiance des jumeaux se dissipant petit à petit avec le temps. Arthur et Rosalynn se montraient justes à leur égard, plus attentifs et impliqués que ce qu’ils étaient habitués. Meryl était, au départ, toute aussi méfiante que son jumeau à l’égard de leur nouvelles figures parentales, questionnant instinctivement leurs intentions, mais le courant vint peu à peu s’apaiser. Les deux Morrison parvinrent à gagner leur confiance et ils finirent par comprendre qu’ils voulaient vraiment leur bien et ne les traitaient pas différemment de leur propre fils de sang, Duncan.

Cela ne voulait pas dire pour autant que leurs parents adoptifs voulaient supplanter leur mère. Les sorciers n’avaient ainsi pas affecté la mémoire de Meryl et d’Alan de leurs souvenirs d’enfance, les plus terribles comme les meilleurs, alors que Rosalynn travaillait comme Oubliator au Ministère de la Magie. C’était d’ailleurs leur mère adoptive qui avait répondu directement à leur question quand ils s’étaient demandés ce que leur mère était devenue et si elle n’allait pas souffrir de la situation. Avec douce honnêteté, Rosalynn leur avait expliqué que leur mère avait été meurtrie dans sa chair mais aussi dans son cœur, et que pour le bien de cette dernière, les guérisseurs avaient jugé préférable qu’elle soit soumise à un enchantement d’effacement de la mémoire par un professionnel, un Oubliator. Que la procédure était bien rôdée et se faisait en douceur, dans le respect du patient. Quand Meryl avait demandé à savoir pourquoi alors qu’eux-mêmes avaient eu le droit de garder leurs souvenirs et que les grands-parents moldus de Duncan n’avaient pas connu un tel traitement, Rosalynn lui avait expliqué que leur situation était particulière et justifiait cette décision définitive. Avec ses mots, la sorcière essaya de leur faire comprendre qu’ils voulaient permettre à leur mère de se reconstruire en oubliant son bourreau, leur père. Ce n’était pas de leur faute, mais n’ayant pas été jugée apte à prendre soin d’eux sur la durée et donc ne pouvant bénéficier de la procédure habituelle avec les familles moldues, elle ne pouvait avoir connaissance du monde sorcier. Meryl se souvenait bien que Rosalynn leur avait dit que c’était une décision douloureuse, qu’elle n’avait pas été facile à prendre mais que pour leur bien à tous les trois, c’était le choix qui s’était imposé.

Ce fût assez tôt aussi qu’ils firent la connaissance d’Elena Nilson, la filleule d’Arthur qui venait régulièrement résider chez les Morrison. La petite fille d’alors avait beau être une sorcière de sang-pur, elle n’était pas orgueilleuse et s’avéra même agréable de compagnie, tandis que Duncan l’appréciait beaucoup et la connaissait depuis l’enfance. Meryl se rapprocha vite d’Elena, ravie d’apprendre qu’elle n’était plus la seule fille de leur petit groupe. Sa résilience et sa force de caractère inspirèrent Meryl, qui chercha assez tôt à prendre exemple sur Elena qui l’incluait dans ce qu’elle faisait tout en développant sa propre personnalité. Ce n’est pas qu’elle n’appréciait pas son frère ou Duncan, loin s’en faut, mais ils ne pouvaient jamais remplacer une présence féminine qui plus est de son âge. Il y avait des sujets qu’elle voulait aborder avec Elena plutôt qu’avec Rosalynn.

Petit à petit, Meryl parvint à se retisser un cocon familial et à apprendre ce qu’était une vraie famille.

À votre propos
  • Prénom/Surnom : Voir Mary
  • Sexe /
  • Multi-Compte ? : Oui (Mary Nilson, Elena Nilson, Alan Morrison, Dorea Potter, Rosalynn Morrison)
  • Feat du personnage : Daphne Keen (His Dark Materials)
  • Comment avez-vous connu le forum ? : Fondatrice
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Meryl Morrison
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Statut sanguin: Né-Moldu
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Serdaigle [3ème année]
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Date d'inscription : 28/08/2021
MessageSujet: Re: Meryl Morrison Meryl Morrison Icon_minitimeSam 28 Aoû - 9:51
Suite
Chapitre 2

Il n’empêche qu’ils avaient eu de la chance dans leur malchance. Meryl n’était que trop consciente désormais que les choses auraient pu très mal tourner, si leur magie n’avait pas choisi de s’éveiller ce jour-là. Alan n’en démordait pas, les fois où ils en avaient parlé. Il avait affirmé haut et fort qu’il n’aurait pas agi autrement, tout en étant à peu près conscient du danger auquel il était exposé. Son frère était une tête brûlée qui écoutait plus son cœur que sa tête, et elle davantage sa tête que son cœur. Heureusement qu’elle était là pour assurer leurs arrières et rattraper les bêtises du frangin… !

La Reine de Glace, c’était l’un de ses surnoms à Poudlard. Elle s’était endurcie, elle n’était pas forcément facile à approcher, et elle avait développé une affinité innée au sort de glace, Glacius. C’était ce même enchantement qui lui était venu naturellement pour se défendre quand Alan et elle avaient fait face, ensemble, enfants, au monstre au visage d’homme. Avec un sourire amusé, Meryl entendait encore son jumeau ronchonner qu’elle s’en tirait bien mieux que lui que l’on comparait à une gorgone avec « Medusor ». Ce n’était pas de sa faute, comme elle s’était plu à lui rappeler, si c’était le sort de Pétrification qui était venu instinctivement à son frère face à leur agresseur.

- C’est une question de style, de classe, de maintien ! Ce n’est pas de ta faute si tu es tel que tu es, plus rustre, plus brute, plus… authentique ! Et je t’aime tel que tu es. Tu es mon frère, après tout. Lui répliquait Meryl avec bonne humeur une après-midi des vacances d’été.

- Bizarrement, cela ne ressemble pas à des compliments. Tu as de la chance que tu sois ma sœur. C’est vrai que tu es très populaire, même si l’on dit que tu es trop frigide, trop rigide, que tu restes trop de marbre. Contrairement à moi qui suis chaleureux, tu parais comme une vraie reine des glaces. Moi, je t’aime bien comme tu es, et puis si ça peut tenir les imbéciles à distance tant que les gens croient que tu es cette femme dure, insensible, alors que tu as un cœur si doux, et si sensible derrière cette carapaces… surtout vu comment tu me traites avec tant d’amour. Maugréa Alan en haussant un sourcil dubitatif qui se mua ensuite en un regard espiègle et un sourire railleur.

En guise de réponse alors qu’ils s’exerçaient en vol sur balai, Meryl lui avait envoyé de sa batte avec énergie un cognard dans sa direction, son frère filant comme le vent pour essayer de lui échapper. En dépit de leurs différences d’approches et de caractères, ils s’entendaient à merveille. Ils se taquinaient gaiement de temps à autres, mais c’était une forme de complicité entre eux et ils excellaient particulièrement en magie combinée. Mal en prit à ceux qui leur faisait face en tandem… même s’ils ne se retenaient pas quand ils se faisaient face, par exemple en match de Quidditch 

« - Allez gamins. Ne vous en faites pas, vous allez découvrir beaucoup de choses merveilleuses, comme le meilleur sport du monde après le football : le Quidditch ! »

Arthur n’avait pas menti quand il les avait initiés Quidditch peu de temps après leur arrivée : c’était un sport fascinant et bien plus stratégique que ce à quoi Meryl s’était attendue à première vue. Elle se fascina vite pour les tactiques et les dynamiques d’équipe, arrivant même à intéresser son frère sur la question. Duncan et Elena adorant tous deux le sport de vol sur balai, les jumeaux avaient vite été entraînés après eux et avaient très vite pris goût à la pratique. Tous les quatre s’étaient, ironie du sort, retrouvés dans deux équipes différentes et à des postes à la fois complémentaires et opposés : là où Duncan et Alan avaient choisi de suivre la voie des Poursuiveurs au sein de leur propre équipe, Elena et Meryl étaient devenues Batteuses de leur équipe. Ils s’exerçaient à la maison chaque été.
Ils avaient été inscrits à Poudlard par les soins de leurs parents adoptifs et firent leur rentrée aux côtés d’Elena et de Duncan en 1957 où suite à la cérémonie de répartition entre les quatre maisons, leur petit quatuor se fit séparé en deux binômes : d’un côté, Alan et Duncan rejoignirent la maison Gryffondor, tandis que Meryl fût assignée à la maison Serdaigle où elle retrouva avec plaisir Elena. C’était assez étrange au départ d’avoir un quotidien et parfois des plages de cours différentes de celle des deux garçons, mais elle y avait pris goût et Elena était restée à ses côtés, devenue très rapidement sa meilleure amie et sa complice. Et cela ne les empêchaient pas de se retrouver et de passer du temps ensemble entre les cours, aux repas, pendant les pauses ou en dehors des entraînements respectifs de Quidditch. Ils étaient un petit groupe d’amis, cela allait très bien à Meryl.

Meryl apprécia tout de suite l’atmosphère qui se dégageait de la salle commune des Serdaigle. Elle était vaste et prompte à l’étude, avec ses nombreuses et bien fournies bibliothèques de chêne, ses canapés et ses sofas confortables. De belles tentures bleu nuit pouvaient apporter une pénombre appréciable, qui sublimaient le ciel étoilé généré par magie au plafond de la salle commune, éclairée par un chandelier en cristal et en diamants. Une statue de Rowena Serdaigle, la célèbre fondatrice de la maison du Savoir, trônait en majesté entre les deux baies vitrées qui donnaient sur le grand lac.

Si elle avait en général des relations courtoises avec ses camarades de maison, Meryl préférait davantage rester en petit comité et choisit de rester sélective dans ses relations, amicales comme professionnelles. En public, elle faisait preuve d’un grand calme et d’une réserve certaine, cordiale mais maintenant toujours une petite distance entre ses interlocuteurs, interlocutrices et elle-même. A la grande différence d’Alan, elle préfère réfléchir avant de parler et d’agir, et cette tendance l’a toujours fait préférer la défensive et la contre-attaque à l’offensive pure. Au cours des deux années qui s’ensuivirent, Meryl veilla à prendre garde aux ennemis qu’elle pouvait se faire, sans avoir peur de l’adversité pour autant : une fois qu’elle est sûre qu’ils sont ses ennemis, elle ne montre pas de quartier à leur égard et se vengera d’une manière ou d’une autre en ajoutant les intérêts à l’affront commis à son encontre. Studieuse de nature et aimant en apprendre davantage, elle trouva naturellement des sujets de conversation communs avec la majorité de ses pairs bleus et bronze quand elle devait faire preuve d’un peu de sociabilité. De même, elle affectionne beaucoup les défis et les énigmes. Elle est néanmoins moins patiente qu’Elena quand on lui cherche des ennuis, se montrant même assez rancunière à cet égard, tout comme elle se révèle être assez soupe-au-lait quand les choses ne vont pas dans le sens qu’elle veut. Si en travail de groupe Meryl fait preuve du grand sens de l’organisation qui la caractérise dans son mode de vie, elle révèle aussi un certain manque de flexibilité de sa part. Il n’y a guère qu’Elena qui peut la faire déroger à ce dernier point, car souvent sa meilleure amie peut la surprendre avec une bonne idée, un bon plan ou une bonne surprise qu’elle n’a pas vu venir. Du reste, la magie et ses nombreux domaines la fascinent, y compris ceux qui y sont moins directement liés mais tout aussi importants tels que la Botanique, l’Histoire de la Magie ou les Potions. L’étude des sortilèges et la métamorphose l’intéressent, même si elle brille moins dans ces deux disciplines que son jumeau, la théorie derrière les enchantements la fascine. Elle aime aussi beaucoup le Quidditch et la pratique du vol sur balai. Son goût pour les approches plus théoriques de la magie l’ont fait choisir pour sa troisième année en options l’Arithmancie et les études des runes, en complément du Soin aux Créatures Magiques. Elle avait hésité à prendre cette troisième option, avant de considérer qu’elle pourrait lui être utile selon le métier qu’elle choisirait plus tard, et préféra se laisser cette carte potentielle dans sa manche. Elle travailla fort et s’exerça en vol pour réussir à rester à la hauteur d’Elena, de Duncan et d’Alan, et fût choisie aux côtés de son amie en deuxième année au poste de Batteuse de l’équipe de Serdaigle, lorsque les précédents batteurs eurent terminé leur dernière année pour l’un et fût choisi comme préfet pour l’autre. Ce fût à sa grande fierté, mais cette sélection la contraignit à faire plus d’effort en termes de renforcement physique, tout comme elle lui permit de se lier d’amitié avec ses équipiers et leur capitaine.

Si les cours et les entraînements de Quidditch prenaient une bonne partie de son temps, Meryl s’impliqua dès sa deuxième année dans un dernier projet, commun et cher à ses amis proches : le club de journalisme chapeautant l’édition du journal de l’école, le Hibou Frappeur. C’était un projet qu’elle avait proposé avec Elena quand, en première année, ils s’étaient aperçu d’un certain manque de communication entre les élèves et à destination autant du personnel qu’en premier lieu des élèves pour les informations importantes – ou non – de la vie scolaire et de l’actualité sorcière. Les deux jeunes filles avaient travaillé dur pour monter le dossier de projet de création de club, avec l’aide de leur préfet et de leur directeur de maison, le professeur Flitwick, qui les aiguillèrent un peu. Il leur fallait cependant au moins six membres pour que leur projet de club puisse être reconnu et validé par l’équipe professorale de l’école. Meryl parvint à convaincre Alan de les rejoindre, tandis qu’Elena convainquit Duncan d’en faire de même. Amener son frère dans le club leur attira aussi l’adhésion d’une autre membre intéressée, une Serpentard de leur année appelée Édith Black qui se distinguait quelque peu de la majorité des idiots qui composaient trop souvent les Serpentard. Initialement méfiante à son égard, surtout vis à vis de son sérieux et de son implication dans le club, la verte-et-argent se révéla étrangement de bonne compagnie et sérieuse, au-delà du seul souhait de passer du temps avec son jumeau Alan afin de se rapprocher de lui et de mieux le connaître. Après quelques semaines d’inquiétude au début de leur deuxième année, ils furent approchés par un sixième membre qui vint spontanément rejoindre le projet : un autre Serpentard, Phinéas Potter, de deux ans leur aîné. D’abord prudent et intrigué, Potter s’impliqua réellement dans le projet du journal et se révéla aussi doué que charismatique, devenant naturellement leur éditeur en chef. Meryl craignait que ses deux amis et surtout Alan accueillent mal l’idée d’un Serpentard dans leur groupe, mais les deux adolescents se révélèrent avec le temps accommodés à sa compagnie. Peu avant la date butoir pour obtenir l’accréditation du club, Phinéas parvint à convaincre un ami à lui de les rejoindre, si eux-mêmes étaient d’accord. Ayant été prévenus qu’il s’agissait d’un Poufsouffle, Meryl ne s’était pas attendue à ce qu’il s’agisse d’un Malefoy. Fort heureusement, il s’avéra que Silvanus Malefoy n’avait pas la mentalité des Malefoy et des autres sangs-pur de leur acabit. A l’instar de Phinéas, sa compagnie s’avéra supportable puis même agréable. Sa méfiance à son égard s’atténua cependant assez vite en voyant le bon caractère du quatrième année, sa patience et son côté grand travailleur. Avoir deux élèves plus âgés en leur sein rassurèrent aussi les professeurs sur la viabilité de leur club, aussi eurent-ils la joie d’obtenir l’accréditation du club à la fin du premier trimestre de leur deuxième année. C’était une petite fierté, tout comme une grande responsabilité.

A l’aube de cette troisième rentrée, Meryl se sent plutôt sereine et ravie de retourner sur les bancs de l’école de magie. Au cours des cinq années qui se sont écoulées, elle commence à trouver sa place dans la société sorcière et a réappris à vivre comme une adolescente sorcière normale, avec sa gourmandise, son sérieux à l’étude et son grand sens protecteur envers son jumeau et envers la famille et les amis qu’ils se sont choisis. Elle conserve une très bonne relation avec Alan, même s’ils ont chacun pris davantage d’indépendance l’un envers l’autre depuis leur première année dans leur maison respective à Poudlard. Elena reste autant son modèle que sa meilleure amie, sa sœur de cœur qu’une complice. Avec le recul de l’année passée, Meryl a sympathisé avec Édith, qui commence à gagner sa confiance et qu’elle commence à trouver intéressante, plus ouverte que d’autres de ses pairs et dotée d’une bonne connaissance du monde moldu via son père cracmol. Meryl est tout à fait consciente de l’intérêt porté par la verte et argent envers Alan, et respecte sa résilience face aux réticences innées de son jumeau. La jeune Morrison est d’ailleurs en train de la juger pour savoir si elle ferait une bonne petite amie pour Alan, voire une bonne belle-sœur digne de lui et auquel cas, la jumelle serait prête à lui donner un petit coup de pouce pour atteindre Alan. Elle s’entend bien avec Phinéas et Silvanus, qui se sont avérés compétents pour diriger le club de journalisme et capables d’encadrer les personnalités de leur petit groupe. Quant à Duncan… Meryl commence à réaliser que les sentiments qu’elle lui porte sont différents des autres, au-delà de la seule figure de frère de cœur et de meilleur ami. Elle aimerait que ça aille plus loin et sortir avec lui, mais estime que de là à ce que ça arrive et qu’il le réalise, il y a encore largement le temps. Comme tout le monde, la jeune fille a aussi ses ennemis, à commencer par James Nilson. L’adolescent l’insupporte tant par sa conduite déplacée envers Elena que son caractère en règle générale que Meryl rêverait parfois de pouvoir le castrer, et songe même à l’empoisonner à faire dose de temps à autres pour l’emmerder s’il continue à embêter Elena, Duncan ou Alan. Elle le gardera donc à l’œil. Elle aime leurs parents adoptifs, qui à ses yeux ont été les vrais parents qu’ils n’ont jamais eu. Ainsi, si elle fait parfois tourner en bourrique son beau-père Arthur, elle l’aime bien et le considère comme son père. Elle s’ouvre ainsi davantage à Rosalynn et à lui, mais elle a aussi plus de répondant. Bien qu’il ronchonne de temps à autres auprès eux, elle sait, comme Alan, qu’il les aime comme Duncan. Meryl n’a donc plus aucune considération pour leur père biologique, William, sinon une haine féroce et glaciale. Elle ne ressent aucun regret à ce qu’il ait été envoyé à Azkaban, et souhaite bien qu’il y croupisse jusqu’à la fin de ses jours pour les laisser tranquilles, Alan, leur mère de sang et elle-même.

A l’heure où les affaires d’enlèvements inquiétants d’enfants et la découverte d’un sorcier grièvement blessé à Pré-Au-Lard se font connaître dans les journaux, Meryl essaye de ne pas se laisser être trop inquiétée et de se concentrer sur ses études et sur le bien-être de ses proches.

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Meryl Morrison
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MessageSujet: Re: Meryl Morrison Meryl Morrison Icon_minitimeDim 25 Déc - 11:42
Et comme on dit, jamais deux sans trois ! C'est bon pour Meryl de mon côté Wink
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Alan Nilson
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MessageSujet: Re: Meryl Morrison Meryl Morrison Icon_minitimeMar 14 Mar - 6:51
J'ai le plaisir de valider cette fiche !
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MessageSujet: Re: Meryl Morrison Meryl Morrison Icon_minitime
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