Mirlin's Hourglass
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Mirlin's Hourglass


 
Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

Dorea Black Potter
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Grimoire :: Registre civil :: Fiches validées
Dorea B. Potter
Dorea B. Potter

Feuille de personnage
Statut sanguin: Sang-Pur
Baguette magique: Bois de cerisier, ventricule de dragon, 27 cm, plutôt rigide
Lieu de résidence: Manoir en Angleterre
Professeur d'Étude des Runes
Messages : 12
Date d'inscription : 21/07/2017
MessageSujet: Dorea Black Potter Dorea Black Potter Icon_minitimeMer 26 Juil - 14:19
Dorea
Black Potter
Identité
  • Prénom : Dorea
  • Nom : Potter
  • Nom de jeune fille : Black
  • Sexe : Féminin
  • Âge : 40 ans
  • Espèce : Humaine
  • Nationalité : Britannique
  • Statut de sang : Sang-Pur
  • Baguette : Bois de cerisier, ventricule de dragon, 27 cm, plutôt rigide
  • Métier : Professeur d’Étude des Runes

  • Patronus : Aigle Noir
  • Particularité Magique : Métamorphomage
Scolarité

NOTES AUX ASPICS

  • Astronomie : Effort Exceptionnel
  • Botanique : Acceptable
  • Défense Contre les Forces du Mal : Optimal
  • Histoire de la Magie : Effort exceptionnel
  • Métamorphose : Optimal
  • Potions : Effort Exceptionnel
  • Sortilèges Optimal
  • Vol : Acceptable
  • Étude des Runes: Optimal
  • Arithmancie: Optimal
  • Clubs/équipe/distinction/etc :
      Club d'Étude des Runes Anciennes (3ème-7ème années)
      Club de Slughorn (5ème-7ème années)
      Mention Spéciale en Étude des Runes aux BUSES (5ème année) et aux ASPICS (7ème année)

RP (Histoire, Physique, Caractère)
Chapitre 1

« Toujours Purs »

Telle était et avait toujours été la devise de sa famille, la noble maison des Black. Des pas à la fois légers et confiants retentirent sur le sol dallé de l’immense pièce jusque lors silencieuse. De vastes rayonnages emplis de livres, de parchemins et tablettes anciennes croissaient jusqu’au plafond, qui était si haut que les ombres dissimulaient presque les belles fresques ouvragées qui l’ornaient. Un filet de lumière se glissait dans la pièce à travers l’ouverture des deux larges portes à deux battants, sa faible lueur relayée et ravivée par les élégants chandeliers perchés judicieusement sur les murs.

C’était le cœur du grand manoir, mais aussi et surtout la pièce préférée de Dorea Black Potter.

La sorcière grimpa d’une foulée lente et mesurée le bel escalier de marbre qui menait vers le deuxième et le troisième étage, façonné avec goût, un sourire confiant aux lèvres. La bibliothèque circulaire contenait nombre de savoirs plus ou moins anciens, sur des domaines variés allant de l’histoire, aux sciences politiques, au Quidditch jusqu’aux potions, à l’arithmancie et aux runes. Deux confortables fauteuils trônaient à son sommet et, d’un signe de baguette magique, la quadragénaire fit pivoter les miroirs sur pieds qui étaient posés sur les tables qui l’entouraient. Leur reflet se troubla pour réfléchir non pas la pièce où elle se trouvait, mais différentes pièces de la vaste demeure.

C’était son havre de calme, quand la maîtresse des runes avait besoin de tranquillité.

La rentrée des classes à Poudlard était prévenue dans deux semaines, aussi la quadragénaire comptait être sûre de n’oublier aucun ouvrage dont elle aurait besoin pour ses cours ou pour ses lectures personnelles. Il était attendu des professeurs, à l’exception peut-être des nouveaux arrivants, qu’ils rejoignent l’école de sorcellerie quelques jours avant les élèves. Ce n’était pas la première rentrée de Dorea en tant que professeure, mais la troisième. Aussi l’appréhendait-elle avec le calme de l’habitude et l’organisation d’une dame méticuleuse.

Une ombre de sourire glissa sur ses lèvres. Ce serait aussi la cinquième rentrée de son fils unique, Phineas, et la première qu’il ferait en tant que préfet songeait-elle avec fierté. Elle n’en attendait pas moins de lui, il était son fils, sa chair et son sang… et son époux ne déméritait pas non plus. Ce n’était pas quelque chose qu’elle admettrait publiquement.

Il était amusant de penser que cela faisait déjà vingt-deux ans qu’elle y avait fini ses études.

Dorea était fière des deux sangs qui coulaient dans ses veines, deux héritages qu’elle porterait dignement, par son père Cygnus Black II et par sa mère Violetta Bulstrode. Quatrième née de la fratrie, qui plus est d’une branche cadette des Black, elle était très loin des querelles de succession auxquelles s’intéressaient son frère et sa sœur aînés, Pollux et Cassiopeia, avec qui elle entretenait des relations assez fraîches. Elle goûtait peu, en effet, à leurs idéologies qu’elle jugeait stériles et, à bien des égards, tellement conservatrices qu’elles en devenaient creuses. En vérité, elle s’était toujours sentie plus proche du plus jeune de ses frères aînés, Marius, même si la sorcière de sang pur ne partageait pas son enthousiasme envers le monde moldu où il vivait désormais depuis qu’il avait été renié et banni de la maison des Black, puisque sa nature de Cracmol le privait de tout potentiel magique. Elle avait, enfant, assez mal vécu son éloignement soudain de la famille.

C’était aussi à cette époque qu’elle avait commencé à se servir de façon plus consciente et travaillée son don de métamorphomage, qui se manifestait parfois dans le sang des Blacks.  

L’année de ses huit ans, elle s’était arrangée pour échapper à la surveillance de la gouvernante qui la supervisait en l’absence de ses parents lors d’une sortie sur le Chemin de Traverse de Londres. Oh, Dorea ne l’avait pas fait sur un coup de tête. Elle s’était entraînée, de longs mois, à altérer de façon volontaire ses traits et sa chevelure quand personne ne l’observait, pour qu’elle n’ait plus seulement à subir ces changements lorsqu’accidentellement, ses émotions affectaient son apparence et ainsi l’embarrassait. Elle n’aimait pas être aussi déchiffrable qu’un livre ouvert, ce qui avait été une autre source de motivation pour redoubler ses efforts et apprendre à les contrôler, par ses propres moyens. Par un peu de calcul, un brin de folie sans doute et beaucoup de résolution, elle était parvenue à prendre le magicobus et à rejoindre l’adresse où résidait son frère Marius, qui avait été accueilli chez leur oncle Phinéas Black, un brillant avocat du monde sorcier et ancien allié de Dumbledore qui avait été renié pour avoir défendu la cause des moldus. La punition de ses parents avait été aussi exemplaire que n’avaient été doux les quelques jours que Dorea avait pu passer en compagnie des deux reniés, qu’elle appréciait le plus.

C’était d’ailleurs avec amusement que Black était retombée sur de vieux carnets datant de Poudlard, alors qu’elle effectuait un peu de rangement dans ses archives personnelles.

Il avait été convenu d’assez longue date entre les Malefoy et son père, avec l’accord du patriarche, que l’héritier des premiers, Abraxas, ait la préséance de la courtiser en qualité de potentiel fiancé. Les deux familles y trouvaient, avait dit sa mère, leur compte en termes d’influence, de relation et de patrimoine respectif en dépit de la différence de prestige. Sa sage mère lui avait conseillé de tenir des comptes sur son entourage, filles comme garçons et Abraxas Malefoy inclus, afin qu’elle puisse les observer et tisser elle-même son réseau.

Le savoir, ou plus exactement l’information, était une forme de pouvoir sur autrui, notamment en distinguant d’éventuels ennemis et de potentiels alliés d’intérêt.

Violetta lui avait aussi suggéré d’ouvrir l’œil et lui avait donné le droit officieux de considérer d’autres prétendant, si Malefoy venait à se montrer indigne de prétendre un jour à sa main.  Elle devait, ainsi, mesurer l’épousabilité des garçons qui retenaient son attention avec la connaissance des attentes minimales requises par sa maison, et de potentiels intérêts… et avoir des armes au besoin si l’on venait à lui chercher des problèmes, en black-mail.

« Toujours Purs »

Dorea ne reniait pas ce principe, à la différence près qu’elle ne le considérait pas comme absolu en tant que tel. La pureté du sang était certes importante, mais pas au détriment d’autres qualités tout aussi importantes telles que l’ambition, la volonté, l’intelligence, la ruse, le charisme, la sagesse, la ténacité, la mesure et une certaine diplomatie. Elle les répartit ainsi après de longues observations, très annotées, des décisions murement réfléchies et pesées, de même que l’école répartissait les élèves entre les quatre maisons.

Il y avait tout d’abord les trois catégories les plus évidentes, à savoir amis, ennemis et inclassables. Dorea avait ajouté, quelques temps plus tard, une quatrième : « variables ».

Charlus Potter avait, quelques temps, fait partie de cette dernière catégorie.

Dorea avait fait sa connaissance en deuxième année, lors de cours communs entre leur maison respective, Serpentard en ce qui la concernait et Serdaigle pour lui. C’est une pratique assez fréquente à l’école, par une volonté de motivation entre les maisons et de socialisation en dehors des seuls élèves d’une même maison. En raison de la rivalité qui existait déjà entre Gryffondor et Serpentard, les rouges et or et les verts et argent partageaient essentiellement des leçons « pratiques », où cette compétitivité risquait de moins nuire à la qualité et au bon déroulement des cours. Les enseignements plus théoriques étaient généralement arrangés de telle manière que les deux maisons les plus ouvertement rivales ne soient pas associées, et travaillaient plutôt avec les deux maisons plus « neutres » de l’école, les Poufsouffle d’une part, et les Serdaigle d’autre part.

Ils avaient été amenés à travailler ensemble pour des devoirs d’équipe, aux côtés de connaissances plus ou moins proches et communes, à commencer en Histoire de la Magie. Très vite, ils trouvèrent tous deux un intérêt d’excellence à poursuivre cette association les deux années qui suivirent, afin de travailler et de réviser ensemble les matières qui faisaient défaut à l’un et où l’autre excellait, dans un esprit d’entraide mutuellement profitable. Là où Charlus excellait en Histoire de la Magie, en botanique et en leçons de vol, Dorea rencontrait des difficultés. Le professeur d’Histoire était tout sauf passionnant, même pour elle, il y avait beaucoup de noms complexes et de variétés de plantes à retenir en botanique et elle n’avait hélas pas la « main verte », et le vol représentait véritablement son talon d’Achille comme la jeune sorcière n’était alors pas du tout à l’aise dans les airs, et assez gauche avec un balai. En revanche, rigueur familiale oblige et affinités personnelles, la Black excellait en potions, était très douée en métamorphoses et surtout brillait en étude des runes, qui en revanche n’étaient pas du tout le forte de Potter. Chacun y trouvait, ainsi, son compte.

Dorea avait en effet hérité de sa mère Violetta le goût et le talent pour l’usage des runes si bien que sa mère, alors professeure de cette matière, lui imposa tôt des cours plus avancés.

Charlus lui paraissait alors un garçon plutôt sympathique, sans la flamboyance d’autres camarades mais d’un tempérament posé et maniéré, qui faisait preuve tant d’une intelligence aussi fine que la sienne que de galanterie et de politesse. Elle savait qu’il était issu d’une bonne famille, plutôt ancienne et aisée, qui avait un siège au Magenmagot. Sans le placer dans les candidats potentiels, elle ne l’avait pas écarté des gens qui l’intriguaient. Il faisait partie des quelques garçons qui tranchaient avec Abraxas Malefoy, dont la tendance à courtiser de nombreuses dames avec légèreté et effronterie assumées, en sa propre compagnie, et dont les manières médiocres agaçaient Dorea, insultée et délaissée.

Déjà, la sorcière était alors sûre d’une chose. Elle refuserait d’être traitée comme une femme-objet, dont le seul but serait de flatter l’orgueil de son époux par son statut social. Dorea avait sa fierté et des ambitions personnelles, qu’elle comptait mener à terme. En l’occurrence, elle ne voulait pas se contenter d’égaler sa mère dans la maîtrise des runes. Dorea ambitionnait même de la surpasser, en tant que Maître des Runes d’exception.

Chapitre 2

Les études n’étaient cependant pas le seul intérêt que pouvait apporter l’école de sorcellerie aux jeunes élèves irlandais, écossais, gallois ou britanniques qui venaient y étudier. Les clubs jouaient aussi un grand rôle dans leur avenir, chacun à leur façon. Dès sa troisième année, la jeune verte et argent n’avait pas hésité à rejoindre le club d’Etude des Runes Anciennes, qui s’était vite intéressé à elle non pas que parce que sa mère en était responsable, mais aussi par son talent déjà remarqué. Elle s’y fit quelques amis et de bonnes connaissances, aux côtés aussi de quelques jalousies. C’était un peu comme une petite société, où le nom de chacun gardait certes son importance mais importait moins que l’intérêt commun et le talent qui les réunissait, peu importe la maison et les origines sociales des membres du club.

Dorea n’accordait cependant que peu d’importance aux matchs de Quidditch, et comprenait mal l’enthousiasme de ses pairs par rapport à ce sport collectif qui n’avait guère de raffinement, en dehors de l’aspect tactique. Les joueurs étaient populaires et physiquement attirants, mais rares étaient ceux à l’esprit aussi vif que leurs gestes pour attraper un vif d’or, un souaffle ou renvoyer un cognard. Les muscles étaient appréciés par nombre de dames, mais Black faisait partie de celles qui s’intéressaient davantage à la matière grise, aux manières, au charisme et à l’esprit.

A cet égard, il aurait été injuste d’affirmer qu’Abraxas était dépourvu de toute qualité. Il avait eu du potentiel, consentit-elle en son fort intérieur. Il n’était théoriquement pas un idiot et n’avait pas un visage vulgaire mais se comportait comme un idiot et de façon vulgaire. Plus les mois passaient, et plus Malefoy la délaissait et continuait sa cour avec son poulailler.

C’était une insulte à son égard que Dorea supportait d’autant moins bien qu’Abraxas n’avait pas manqué de clamer haut et fort qu’elle lui était promise et ce depuis longtemps.

La jeune fille comptait cependant continuer de réunir des preuves, et attendait son heure. La vengeance serait d’autant plus savoureuse qu’elle n’était froide et préparée avec grand soin. La précipitation ne lui apporterait pas la satisfaction qu’elle cherchait dans cette affaire.

Ce fut en quatrième année que Black commença, comme nombre de ses consœurs, à découvrir une perspective différente sur certaines choses, comme leur avenir et les garçons.

Elle avait poursuivi sa collaboration avec Potter, qui dépassait peu à peu le stade de la simple « variable » dans les carnets de notes et d’informations qu’elle continuait de tenir à jour. Il l’avait en effet intriguée assez pour que Dorea en vienne à le prendre vraiment en amitié.

D’un point de vue plus général et objectif, Dorea avait remarqué que le Serdaigle tendait à s’investir pleinement dans des projets de groupe ou dans ses études, même dans les matières où il n’excellait pas. Son tempérament très carré s’était aussi affirmé, très organisé, mais il se donnait clairement du mal et Black savait apprécier et reconnaître des efforts. Il développait en outre, avec les années, un charisme certain et une érudition honorable.

D’un point de vue plus spécifique et subjectif, Potter n’avait manqué aucun de ses anniversaires ces deux-trois dernières années et il était toujours parvenu à trouver quelque chose qui lui plaise vraiment quand il lui faisait un présent. Dorea s’était renseignée quand cette exactitude surpassa la simple possibilité de la coïncidence, directement et indirectement, avant de se voir confirmer que le bleu et bronze avait pris soin de se renseigner sur ses goûts personnels auprès de son cercle proche de relations estudiantines ; voire de ses quelques amis. Il s’intéressait à Dorea, plus que seulement à Black. Sans se rendre trop indispensable, étouffant, Charlus était resté présent et respectueux. Et plus les années passaient, plus Dorea constatait avec appréciation qu’il devenait plutôt beau garçon.

Ces attentions avaient interpellé Dorea, et lui avait plu même si elle s’était gardée de le montrer trop ouvertement, tant par pudeur, par dignité que par un goût tenace du secret.

Comme Dorea appréciait sa compagnie, le Serdaigle et la Serpentard passait de plus en plus de temps ensemble, au-delà des seules séances de révision ou d’exercices aux sortilèges. Black était consciente des bruits que véhiculaient certains camarades à les voir ainsi mais avait choisi de ne pas s’en préoccuper outre mesure. Elle ne serait pas intimidée pour si peu et puisque son prétexte de fiancé se plaisait à aller courir d’autres compagnies, elle ne voyait pas pourquoi elle s’empêcherait de passer du temps avec un camarade d’école intéressant. Elle était une Black, et ne comptait pas se laisser dicter ce qu’elle devait faire ou dire par qui que ce soit, encore moins par quelqu’un hors de la maison des Black et pis, par Malefoy.

Ce dernier, après l’avoir ignorée près de trois ans au-delà du seul intérêt à vouloir parader avec elle à son bras de temps à autres et lors des repas de famille, s’en trouva fort fâché. Sans daigner pour autant améliorer sa conduite ou faire des efforts de son côté, Abraxas devenait de plus en plus jaloux de l’importance que prenait Charlus aux yeux de Dorea. Cela n’impressionna que peu Black, qui le laissa s’époumoner sans lui donner le plaisir de s’abaisser à se défaire de sa réserve affectée, doublée d’une distance cordiale et digne. Les propos de la verte et argent restaient égaux à eux-mêmes, drapés de cordialité, et incisifs.

Ce fut pendant les vacances de Noël de fin d’année de sa quatrième année à Poudlard qu’Abraxas parvint à atteindre les limites de sa patience avec la provocation de trop. Dorea aimait rester parfois à Poudlard, n’aimant pas devoir assister trop souvent aux grandes réunions de famille des Black au vu des idées très poussiéreuses de certains de ses parents.

Dorea révisait à une heure tardive ses cours de sortilège lorsqu’elle reçut la visite inopportune d’Abraxas au sein même du dortoir des filles.

Froissée déjà par son culot, son opinion envers Malefoy et son humeur se flétrirent d’autant plus en constatant son état d’ébriété avancé. Il osa s’enhardir jusqu’à tenter de la violenter verbalement et magiquement, sous un coup de colère impulsif qui lui déplût particulièrement. La jeune Black fut néanmoins plus prompte que lui à saisir sa baguette magique et à lui infliger un Impedimenta pour le repousser, avant qu’il ne soit contraint de quitter le dortoir tant suite à l’humiliation qu’au bruit des pas des élèves qu’il avait réveillé.

Plus jamais elle ne le laissa l’approcher. Se nourrissant de sa fureur, Dorea décida de se venger en gravant minutieusement une rune particulière au revers de chacune des cravates d’Abraxas et de son sac de cours. Dès qu’il eût le malheur de vouloir la toucher par la suite, ses entrailles le torturaient tant qu’il devait sans plus attendre se hâter aux toilettes pour soulager ses intestins, sans que personne ne veuille vraiment en chercher la raison. Certains soupçons pesèrent sur elle bien sûr, mais ils n’avaient aucune preuve pour le démontrer. Ses talents de métamorphomage pouvaient se révéler bien pratiques pour agir discrètement.

Peut-être ainsi se rappellerait-il de ce qu’étaient les bonnes manières, et qu’on ne revenait jamais impunément sur une promesse ou un engagement fait à un membre des Black.

Leurs relations déjà fraîches et tendues se rafraîchirent plus encore, jusqu’à devenir distante et glaciales. Dorea décida de se désintéresser du malotru, ne la gardant à l’œil que pour s’assurer qu’il ne lui fasse pas de messe basse et de coup bas dans son dos. La jeune fille était peu encline à en parler, même si la situation faisait jaser plusieurs membres de leur entourage, et refusait tout aussi net de laisser d’autres prétendants tenter de l’approcher. Ce n’était pas de la peur qu’elle ressentait envers Malefoy, juste du mépris, du dégoût et de la colère. Il n’était pas digne d’épouser une Black, et moins digne encore d’obtenir sa main. Il n’y avait aucun intérêt à ses yeux de lui permettre de rejoindre le cercle des Black, quoi que puissent en penser son père Cygnus. Elle le défendrait face au patriarche, s’il le fallait.

Ni sa pureté de sang, ni sa richesse, ni sa magie ne suffiraient à lui accorder cet honneur. Dorea refusait, plus encore suite à cet incident, de consentir à s’abaisser à son niveau.

Potter n’était cependant pas assez idiot pour ne pas remarquer que quelque chose s’était passé, depuis le temps qu’ils se connaissaient.

S’il n’insista pas sur ses questions quand il constata vite son silence sur le sujet, Dorea apprit par la suite qu’il s’était renseigné, plus par souci envers sa personne que curiosité malsaine. Le Serdaigle n’évita pas sa compagnie pour autant et s’efforçait de se rendre disponible auprès d’elle, tant si elle ressentait le besoin de se confier sur le sujet en tant qu’ami ou juste pour se changer les idées. Charlus lui proposa sa compagnie à plusieurs reprises lors de sorties à Pré-Au-Lard, tandis que Malefoy paradait avec d’autres filles comme pour essayer de la rendre plus folle encore, à contrario de Potter qui se conduisit comme un vrai gentleman et un fiable ami. Il l’invita régulièrement à faire des parties d’échecs sorciers contre lui, connaissant son goût pour ce jeu de société où lui-même excellait vraiment. Dorea n’aimait pas vraiment perdre par nature, mais elle ne lui en tint guère rigueur en appréciant la qualité de l’adversaire qui lui faisait face et en observant ses coups. Quand elle ressentait le besoin de défouler ses nerfs sur quelque chose, il était prompt à lui suggérer un exercice de pratique de la magie avec des cibles, fixes ou mouvantes, à abattre.

En dehors de ces attentions, auxquelles Dorea était sensible et qu’elle appréciait à leur juste valeur, la verte et argent portait un intérêt tout aussi vif lors des conversations sur l’actualité sorcière et les débats politiques qu’ils avaient pu échanger. Leurs convictions en la matière n’étaient pas si éloignées, découvrit-elle au fur et à mesure, et même sur les points où leurs avis divergeaient, la qualité de ses arguments et contre-arguments lui plurent assurément.

À votre propos
  • Prénom/Surnom : Voir Mary Nilson
  • Sexe Féminin
  • Multi-Compte ? : Oui (Mary Nilson, Elena Nilson, Alan Morrison, Meryl Morrison et Rosalynn Morrison)
  • Feat du personnage : Eva Green
  • Comment avez-vous connu le forum ? : Je l’ai fondé
Revenir en haut Aller en bas
Dorea B. Potter
Dorea B. Potter

Feuille de personnage
Statut sanguin: Sang-Pur
Baguette magique: Bois de cerisier, ventricule de dragon, 27 cm, plutôt rigide
Lieu de résidence: Manoir en Angleterre
Professeur d'Étude des Runes
Messages : 12
Date d'inscription : 21/07/2017
MessageSujet: Re: Dorea Black Potter Dorea Black Potter Icon_minitimeDim 22 Nov - 11:48
Suite
Chapitre 3

Déjà très impliquée dans les activités du club d’étude des runes anciennes, Dorea y participa de façon plus active et plus personnelle, notamment auprès des plus jeunes de Serpentard ou d'autres maisons auxquels elle consacra une partie de son temps pour les intégrer davantage pour choisir des livres sur les runes et sur l'étude de la culture sorcière. Elle participa pour aider également les plus jeunes Nés-moldus, sangs-mêlés et des sangs purs orphelins ou plus isolés socialement pour resserrer leur communauté et favoriser l’entraide, tout en diffusant la culture sorcière telle qu’elle la percevait. Dans cet ambitieux projet, elle impliqua plusieurs autres élèves des années supérieures dont Potter, qui s’y connaissait mieux qu’elle en Histoire de la Magie et en culture moldue. Leurs efforts leur permirent de tisser des liens avec du personnel du ministère à l’aide de leurs connexions respectives, à Poudlard ou au cours de sorties à Pré-Au-Lard ou pendant les vacances d’été, pour présenter les grandes instances sorcières et les différentes branches de métiers sorciers. Ce qui n’était qu’un projet centralisé sur un club devint plus ambitieux en s’affranchissant du cercle d’études des runes, et en concernant les quatre maisons. S’ils ne pouvaient pas aider tout le monde, ils pouvaient soutenir les plus motivés et ainsi préparer les générations futures par le biais des vingt-trente élèves des années inférieures qu’ils avaient pu aider de la sorte, incluant les jeunes filles qui devaient apprendre les droits auxquels elles avaient droit.

Sa relation avec Charlus évolua aussi avec le temps. Le Serdaigle lui offrit de l’accompagner de plus en plus régulièrement lors des sorties à Pré-Au-Lard, ils eurent l’occasion de prendre de plus en plus souvent le thé ensemble et fit preuve de petites attentions agréables à son égard. Le bleu et bronze organisa des repas qu’ils purent prendre en privé dans une salle isolée de l’école, telle que la Salle sur demande, avec la complicité des elfes de maison. Plus Dorea apprenait à le connaître, plus elle en venait à le traiter comme un égal, quelqu’un de complémentaire qui pourrait lui apporter quelque chose tout comme elle pourrait lui apporter en retour. Le sorcier lui semblait sérieux, avait une vive intelligence, et plus le temps s’écoulait plus il lui paraissait que Potter pouvait être quelqu’un avec qui la jeune Black commençait à pouvoir se projeter dans un projet de vie commun de plus long terme.

Ce fut à la fin du premier semestre de leur 5ème année qu’ils estimèrent assez d’alchimie entre eux pour en discuter et envisager d’aller officiellement plus loin dans leur relation

Dorea estimait en effet qu’elle avait assez d’éléments et qu’il était suffisamment digne d’elle pour l’aider à préparer le terrain de son côté, puisqu’il voulait demander sa main. Si la jeune femme ne s’accordait pas sur les choix initiaux de ses parents, elle voulait autant que possible respecter le protocole familial et obtenir dans les règles l’aval de sa famille ainsi que du patriarche, Arcturus. La tâche n’était pas une mince affaire, mais Dorea s’était renseignée bien en amont. La première étape serait de convaincre ses parents, et en particulier sa mère Violetta, qui pourrait être tant sa pire ennemie que sa meilleure alliée dans cette démarche. Son père Cygnus ne serait pas un obstacle facile à surpasser, aussi obtenir la voix de sa mère de son côté serait un précieux atout. Chez la famille Black, les femmes étaient aussi belles qu’influentes, et leur voix importait souvent pour consolider comme pour défaire des unions. Rares étaient les couples où l’époux ne daignait pas au moins écouter ce que son épouse avait à dire, et nombreuses étaient celle à avoir voix au chapitre sur la question. Elles représentaient les premières informatrices, ambassadrices et négociatrices.

Une approche trop directe n’était cependant pas recommandée. La jeune fille savait déjà qu’elle devrait s’y prendre par étapes, en distillant de petits et succincts commentaires à sa mère, au moment approprié, par exemple à l’occasion de dîners en famille ou de grands repas. Pesant avec soin les compliments et disséminant avec habileté ses remarques, Dorea parvint à susciter la curiosité de sa mère Violetta concernant Potter, sa mère remarquant qu’elle évoquait plus volontiers son sujet et de façon moins critiques que celui d’autres prétendants et pis encore, de Malefoy. En dépit de l’affection sincère que se portaient mère et fille, Dorea ne comptait pas sous-estimer sa mère, sa force de tempérament et la préférence qu’elle portait aux intérêts de la famille.

Dissimulant sa satisfaction, elle maintint à la fois une certaine proximité et une distance mesurée pour ne pas trop appuyer la suggestion non plus et feignit de ne pas remarquer que sa mère s’appliqua peu de temps après à mener des vérifications approfondies, qui s’avérèrent fructueuses puisque sa mère finit par l’approcher peu de temps avant sa rentrée après les vacances hivernales et lui donner, après une vive et longue conversation, son approbation et son soutien tacites. Tandis qu’elle confiait à Dorea le soin de sonder plus finement les intentions de Potter à son égard, sa mère s’occuperait d’aborder le sujet avec son père Cygnus, avant toute demande auprès du patriarche. Malgré les réticences initiales et marquées de son père, qui se faisait toujours un peu désireux dans ces négociations, sa mère parvint à le rallier dans leur camp et le convaincre. Tout au long du second semestre de la 5e année, sa mère et la tante de Charlus se rencontrèrent à plusieurs reprises pour discuter, se jauger et évaluer l’une et l’autre maison. Ces premières rencontres effectuées, les échanges et négociations se poursuivirent jusqu’à ce qu’elles soient assez concluantes pour que les deux patriarches, Arcturus Black et Henry Potter, se rencontrent afin de parvenir à un accord définitif. Plusieurs occasions furent ainsi organisées afin que les deux partis puissent se rencontrer, se sonder et discuter jusqu’à convenir d’un accord mutuel.

Si la jeune Black n’avait pas retenu l’ensemble des détails qui avaient été discuté entre les deux patriarches et entre leurs parents et figures parentales respectifs, il y avait bien une chose qu’elle n’avait pas oublié et n’oublierait probablement jamais. C’était cette belle soirée de fin de printemps, alors que les jours s’accroissaient, où Potter l’avait convaincue de l’accompagner pour une promenade en balai dans le parc et l’avait guidée jusqu’au sommet de la tour la plus à l’est du château de l’école de sorcellerie. Alors que le soleil allait vers son couchant, irisant de ses rayons carmin les cieux écossais, Charlus avait mis un genou à terre et prit sa main avec douceur, révélant de sa main libre un écrin de velours où était nichée une belle bague. Après toutes ces années, Dorea n’avait pas oublié les mots qu’il avait prononcés en cette belle journée, et s’en rappelait avec l’ombre d’un sourire attendri.

Les sixièmes et septièmes années s’écoulèrent comme l’eau d’un ruisseau qui glissait entre ses doigts. La préparation aux ASPICS était très chronophage, en particulier pour l’Étude des Runes où Dorea avait bien compté réitérer l’exploit d’obtenir une mention spéciale dans cette matière. Leur projet annexe prenait aussi de plus en plus de temps alors qu’il se développait au fur et à mesure, si bien que le temps libre qu’il leur restait en dehors des activités de club était consacré à ménager régulièrement un peu de temps libre pour eux. Empochant sans grande difficulté ses ASPICS au crépuscule de sa 7e année, avec la mention spéciale en Etude des Runes qu’elle visait. La fin de sa scolarité à l’école de magie Poudlard n’était qu’une page qui se tournait pour ouvrir un tout nouveau chapitre dans ses projets. Sur un plan personnel comme sur le plan professionnel, il restait encore tant à faire.

Chapitre 4

Les liesses qui avaient consolidé son union avec Charlus avaient été mémorables et fastueuses. Les Potter tant que les Black avaient voulu marquer l’occasion, en dépit de l’avarice de son propre père qui était si proche de ses gallions. Dorea se rappelait avec amusement de la stupeur de son père en apprenant que le cadeau de mariage du Patriarche Potter et oncle de Charlus, Henry, n’était autre qu’un élégant et grand manoir en Angleterre, agrémentées de statues de dieux romains enchantées de telle manière qu’elles s’animaient face aux intrus et ne pouvaient être détruites aisément y compris par magie. Il ne s’agissait pas de la résidence principale des Black au square Grimaud à Londres, pas plus que du manoir des Potter, mais cela convenait fort bien à Dorea. Elle avait accueilli avec une certaine satisfaction la possibilité de s’éloigner du siège des membres les plus conservateurs au sein des Black. Plus le temps passait, moins elle supportait les inepties de Cassiopeia et de Pollux, qui étaient d’ardents défenseurs de la cause strictement conservatrice.

Dorea ne s’en était pas coupée de la société sorcière pour autant, encore moins de la haute-société. La sorcière appréciait ces occasions pour les opportunités de réseautage et de partage des connaissances qu’elles pouvaient représenter. La jeune femme souhaitait tisser son propre réseau de contacts et de relations au-delà du seul cercle des Black, notamment pour soutenir les différents projets qu’elle menait en parallèle. Outre son aspiration et sa dévotion aux complexes arts runiques, Dorea décida d’étendre l’organisme de réseau « passerelle » qu’elle avait œuvré à mettre en place à Poudlard. Si la jeune Black avait maintenu ses contacts avec des diplômés de Poudlard, elle apporta une grande contribution dans l’extension de ce projet en dehors des murs de l’école de magie. Dorea s’impliqua dans des œuvres de charité et en particulier dans la branche de l’organisme dévouée aux orphelinats, dont elle devint rapidement autant l’une des principaux mécènes que la directrice. Au fil des années, elle parvint à renforcer tout un réseau entre l’hôpital Sainte-Mangouste, des officiers de la Police Magique, des Aurors, des familles d’accueil potentielles, l’orphelinat et des employés du ministère administratif des affaires sociales. La sorcière cherchait par ce moyen à améliorer l’accueil et surtout l’intégration pleine et entière des enfants Nés-Moldus, en particulier des orphelins. Le réseau ainsi mis en place veille à repérer les enfants battus, quelque soit leur sang, sensibles à la magie, à accompagner les démarches d’adoptions, à mettre en relation les orphelins et des couples infertiles, sans enfants, très aimants ou accueillants volontaires pour les recueillir et veiller sur eux. L’organisme dont elle fait partie des fondateurs cherchait ainsi à encourager le fait de se rendre service mutuellement entre intervenants, pour une cause commune voire symbiotique. A cette fin mais aussi pour entretenir son propre réseau, Dorea participa à des œuvres de charité, des meetings et des galas, avec des opérations selon où se trouvait le besoin, à l’instar de campagnes publicitaires. Elle encouragea, à cette fin, au développement de liens avec des cracmols et des nés-moldus. Son implication dans cet organisme caritatif repose sur sa philosophie personnelle, qui estime que le bien-être de l’enfant puis de l’adulte est prioritaire, puisque tant un enfant sorcier qu’un enfant Né-Moldu reportera cette influence positive par la suite auprès de ses propres enfants et que cela facilitera leur réelle insertion au monde sorcier. Pour autant, la jeune Black ne se reconnaît pas dans les approches ultra-libérales, pas plus que dans les approches ultra-conservatrices.

Au cours des deux guerres mondiales et de la guerre contre Grindelwald, Dorea ne vint pas rejoindre le front. La sorcière estimait que là n’était pas sa place puisqu’elle n’était pas une guerrière. La jeune Black préféra mener ses combats autre part, en renforçant notamment ses activités dans son organisme caritatif pour accueillir les nombreux orphelins ayant perdu leur famille au cours du conflit. Au cours de ces années trente, elle termina avec succès son apprentissage des runes auprès de sa mère Violetta Bulstrode et fût reconnue, avec mention d’excellence, Maîtresse des Runes. Cette implication n’était pas tout à fait altruiste, elle répondait aussi à un manque personnel. Malgré sa bonne entente et une complicité indépendante conservée avec son époux Charlus, Dorea rencontrait des difficultés à devenir mère en dépit de ses nombreux efforts. Ce fût uniquement à la veille du crépuscule du dernier conflit mondial en date que la sorcière parvint enfin à tomber enceinte, en 1944, à sa joie mutuellement partagée avec Charlus. La sorcière ressentit une profonde tendresse au souvenir de cette époque. Elle avait aimé son fils avant même qu’il ne naisse, quand il n’était qu’une toute petite protubérance dans son ventre. La sorcière l’avait porté avec tendresse jusqu’à ce qu’il vienne au monde à l’été de l’année 1945, et s’était dévouée à être une bonne mère pour lui. La jeune Black lui avait donné tout l’amour et toute l’attention qu’elle avait pu lui offrir, depuis qu’il était poupon puis un enfant joueur jusqu’au jeune homme qu’il était en train de devenir. Dorea proposa à Charlus qu’ils le prénomment Phinéas, officiellement en hommage à Phinéas Arcturus Black, un ancien directeur de Poudlard de la maison Black, officieusement et en réalité par égard envers son oncle préféré bien que renié de la famille Black, Phinéas Black. Charlus approuva son choix, le jugeant finement joué puisqu’il pouvait être interprété des deux manières. Leur petit Phinéas fût assez tôt présenté aux familles Black et Potter afin qu’il puisse s’y intégrer, mais elle veilla également à le rapprocher de son oncle Phinéas et de son frère cracmol Marius, qui très vite le prirent en affection et le choyèrent quand ils leur confiait leur fils en leur absence. Du côté des Black, Dorea maintint une distante cordialité avec les plus conservateurs d’entre eux, tandis qu’elle nouait des liens plus proches avec des membres plus libéraux tels qu’Alphard Black, Lucretia B. Prewett, Callidora B. Londubat, avec plus de distance Cedrella Weasley et sa propre mère, Violetta Bulstrode.

Dorea mit d’autant plus de soin dans l’éducation du jeune Phinéas qu’elle fût vite informée lors de sa grossesse que ce serait sa dernière. En effet, l’accouchement de son fils avait été particulièrement difficile en raison de difficultés vis-à-vis de la forme de son utérus et des affects hormonaux, tant que le médicomage qui la suivait émit un avis médical très réservé sur une future grossesse, qui risquerait de mettre autant en danger la vie de la mère que celle de l’enfant. Après concertation mutuelle, Charlus et elle se résolurent à renoncer à avoir d’autres enfants par la voie naturelle, recourant au besoin à l’adoption s’ils souhaitaient un jour agrandir leur famille. Ce fût assez jeune que Phinéas démontra qu’il avait hérité de Dorea ses aptitudes de métamorphomage, ses émotions se révélant comme un livre ouvert par le prisme des altérations physiques temporaires accidentelles de l’enfant.

En 1957, elle fût approchée par la directrice de Poudlard, Elisabeth Rodbury, pour lui proposer le poste de professeure d’Étude des Runes, comme sa mère Violetta l’avait fait avant elle. Dorea accepta de préparer son dossier et de participer à un entretien d’embauche. Au terme de ce dernier, la trentenaire décrocha le poste et rejoignit le personnel de Poudlard. Sa richesse de caractère, que ce soit son raffinement, son érudition, son exigence, son humour noir, sa langue habile, son talent pour la pédagogie, sa perspicacité et sa relative ouverture d’esprit pour une Black lui valurent de trouver sa place et de s’affirmer au sein de l’équipe pédagogique.

A l’automne 1960, Dorea effectue sa quatrième rentrée scolaire et fait partie des professeurs confirmés. Sa beauté autant que son tempérament mystérieux, son excellent relationnel, son apparence de femme de secrets suscitent à la fois de la fascination, du respect que de la crainte au sein de son entourage. Elle supervise d’ailleurs à Poudlard le club d’étude des Runes. La Black est donc une dame complexe, dont le caractère varie selon ses humeurs et ses interlocuteurs : elle peut-être tout autant maternelle que rancunière, observatrice que sadique, relativement conservatrice mais assez ouverte d’esprit, ambitieuse qu’altruiste dans les causes qui lui importent, manipulatrice, intelligente, autant dotée d’orgueil, d’une longue et excellente mémoire que capable de colère froide et d’une inclination pour la vengeance froide et savamment préparée pouvant aller jusqu’à la cruauté pour laver un affront. Si elle se montre plus ouverte envers les Nés-Moldus souhaitant vraiment s’intégrer au monde sorcier, elle conserve une certaine méfiance un brin condescendante envers les moldus. Elle n’a pas peur de recourir à la manipulation, au calcul, au jeu d’acteur et à son aisance en société pour parvenir à ses buts, y compris à enquêter dans le cadre de batailles politiques justifiées. Elle s’intéresse au talent, et si ses exigences seront élevées, elle aidera ses étudiants à accroître leur talent ou leurs connaissances dans les arts magiques et surtout l’étude des runes.

Désintéressée envers les questions et luttes d’héritage liées à la lignée des Black, elle n’exerce aucun favoritisme de maison à Poudlard, bien qu’elle soit une ancienne élève de Serpentard. A ses yeux, peu importe la maison d’appartenance, tant que les efforts, le talent et la volonté d’apprendre sont présents chez ses étudiants et étudiantes. En 1960, elle s’inquiète naturellement de la situation internationale changeante et partage le sentiment de Charlus, à savoir l’impression d’une tempête qui approche mais sans savoir de l’endroit où elle frappera. Elle se préoccupe également des attaques et enlèvement d’enfants de ces derniers mois en Grande-Bretagne, et compte bien exercer une grande prudence pour cette nouvelle année.


Revenir en haut Aller en bas
Dorea B. Potter
Dorea B. Potter

Feuille de personnage
Statut sanguin: Sang-Pur
Baguette magique: Bois de cerisier, ventricule de dragon, 27 cm, plutôt rigide
Lieu de résidence: Manoir en Angleterre
Professeur d'Étude des Runes
Messages : 12
Date d'inscription : 21/07/2017
MessageSujet: Re: Dorea Black Potter Dorea Black Potter Icon_minitimeLun 19 Déc - 18:40
Fiche enfin terminée de mon côté. Bonne lecture !
Revenir en haut Aller en bas
Alan Nilson
Alan Nilson

Feuille de personnage
Statut sanguin: Sang-Pur
Baguette magique: Chêne rouge, plume de phénix, plutôt flexible, 32 cm
Lieu de résidence: Poudlard (Écosse) ; Manoir des Nilson (Angleterre)
Auror & Professeur de DCFM
Messages : 13
Date d'inscription : 04/07/2017
MessageSujet: Re: Dorea Black Potter Dorea Black Potter Icon_minitimeMer 21 Déc - 17:31
Fiche validée !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Dorea Black Potter Dorea Black Potter Icon_minitime
Revenir en haut Aller en bas
Dorea Black Potter
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Famille Potter (3/6)
» Charlus Potter [en cours]
» Famille Black (10/14)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mirlin's Hourglass :: Grimoire :: Registre civil :: Fiches validées-
Sauter vers: